Chapitre vingt-neuf

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Il faut savoir être dur dans la vie pour ne pas se faire avoir comme un bleu. 



***

-Bianca-


Je tourne en rond dans ce putain d'appartement. Je m'ennuie et j'ai envie de rentré chez moi. Et encore plus que tout je m'inquiète pour Côme.

Je ne sais pas comment il va et-

La porte s'ouvre et je peux voir dehors qu'il fait très tard. Khaled ou West ... entre dans la pièce en jogging gris, torse nu et avec un putain de coussin.

- Tu dors pas ? me demande-t-il en me voyant debout.

- Qu'est-ce que tu fais ici ?

Je m'oblige à le regarder dans les yeux mais putain ce corps !

- Ce n'est pas parce que tu as le luxe d'une chambre que je vais abandonner. Je veux savoir pourquoi tu m'as abandonné. La torture ne fonctionne pas alors je vais jouer avec ta tête.

Il traverse la pièce avec son oreiller et ouvre ma porte.

- Tu fais quoi là ?

- Je suis fatigué.

Il veut une tartine ?

- Va dans ta chambre alors.

- Non. Je veux t'avoir à l'œil et te rendre fou pour que tu crache le morceau.

- Y'a pas de-

- Viens dormir, m'ordonne-t-il.

J'écarquille les yeux. Quand je comprends qu'il compte dormir avec moi j'entre dans la chambre pour attraper MON oreiller ! Je sors et l'entends rigoler.

- Bianca vient dormir ici, s'agace-t-il.

- Tu m'as assis sur une chaise pour me torturer et tu reviens comme un lapin là ?!

Son comportement m'énerve. Je saigne encore et j'ai dû bander mon oreille à cause du sang. Certes je n'ai pas très mal mais je ne pourrais plus mettre de boucle.

- Ne lève pas le ton. Pour rappelle tu es putain de prisonnières ici.

- Un prisonnier ne dors pas-

- Avec sa femme ? Si.

Je lui balance mon oreille sur la gueule. Il le pousse et me fusille du regard.

- T'es malade ?! On en reparlera dans quelque mois.

- Dans quelque vie plutôt. Ne m'adresse plus la parole.

Je sors dans le salon et le glisse sur le canapé. Merde il fait froid. Je me tortille dans tout les sens sans trouver le sommeil.

Finalement la fatigue prend le dessus et je m'endors enfin.



***



Côme m'apporte une bouillote. Mais je pause quand même mes mains sur mon ventre parce que j'ai vraiment trop mal. Mon ventre est arrondi et je crois comprendre qu'un être humain est dans mon ventre.

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