Chapitre sept

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Faute d'amour et d'eau fraiche. Je vis d'amis et d'alcool. 



***

-West-



Je déteste cette gamine.

Après ma petite menace elle a rigolé et elle m'a dit d'aller me faire foutre. Au final je me suis retrouvé à la tirer moi-même jusqu'à la voiture. Enfin « tirer » ... dès que j'ai voulus poser ma main sur son bras elle a paniqué et à avancer toute seule.

Tant mieux pour moi c'est plus rapide.

Une vitre tintée nous sépare du chauffeur. Elle est assise à côté de moi sur la banquette arrière et regarde le paysage défiler.

- Vous allez me dire où on va ? s'agaça-t-elle

- Te racheter une existante.

Je sortais une clope Davidoff de son paquet et la mis au bout de mes lèvres avant de l'allumer avec le briquet de mon père.

- Pardon ?

Elle va se taire bon sang ?

- On va à l'aéroport et on attendra Nate.

Pourvu qu'elle ferme enfin sa bouche maintenant.

- Je crois pas, j'ai un boulot, je ne peux pas partir d'ici.

- Et moi je suis riche grâce à l'État ? Non. Je travaille aussi et je n'ai pas le temps pour tes conneries.

- Mes conneries ?!

Elle commença à s'agacer et à crier je-ne-sais-quoi. J'attrapais mon sac de voyage avant de l'ouvrir et d'attraper une seringue. Sans qu'elle ne le voie, je défis le bouchon et lui attrapais le bras avant de lui injecter une dose. Elle tenta de se débattre les yeux écarquillés de peur.

- Connard.

- Ça c'est mon insulte connasse.

Non mais je rêve en plus elle n'a pas de personnalité.

Elle s'endormit quelque seconde plus tard. Une fois à l'aéroport mes hommes la portée jusqu'au jet privée et j'appela Nate.

- On y retourne demain matin. Je ne veux pas abandonner.

- On rentre viens à l'aéroport.

- Non je veux la connaitre tu m'avais promis.

Il m'emmerde.

- Elle est dans l'avion, elle vient avec nous.

- Tu as réussi à la faire changer d'avis ?! s'exclama-t-il.

- Je suis très persuasif, modifiais-je.

- Merci mon pote je savais que je pouvais compter sur toi.

Je raccrochais et attendais au pied du jet l'arrivée de mon meilleur ami en enchainant clope sur clope.

Au bout de trente minutes il arriva et donna ses bagages aux personnels.

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