Sortie

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Pdv de Nikolaï:

J'ai oublié de prendre mon ordi et c'est donc naturellement que je me dirige vers ma chambre.

Mais je m'attendais pas à voir la petite « princesse » en peignoir.

Et encore moins le mien.

Je déteste qu'on prenne mes affaires et je compte bien le lui faire comprendre.

- Enlève. Dis-je d'un ton neutre.

- Q-quoi ? Dit-elle l'air perdue.

- Enlève le peignoir.

Suite à mes mots elle recule brutalement.
Elle tremble. Je peux clairement le voir.

Tant mieux. J'en ai rien à foutre.

- P-pourquoi ?...

- Car je déteste que les gens touchent à ce qui m'appartient. Dis-je simplement en m'avançant vers elle.

- Je vois pas de quoi tu parles.

Je m'avance vers elle et l'attrape par le col du peignoir avant de la plaquer contre la porte de la salle de bain. Je déteste qu'on me prenne pour un con alors elle ne veut pas venir prétendre ne pas savoir de quoi je parle. Et si elle ne le sait réellement pas, alors elle le saura dorénavant.

- Ça. Dis-je en tirant un peu plus sur le peignoir. C'est à moi. Donc tu n'approches pas mes affaires. C'est pas chez ton père ici.

- Je... j'ai pas mes affaires et je m'en suis rendue compte qu'une fois que j'avais finis de prendre ma douche et -

- Je pense que tu m'as pas encore bien compris. J'en ai rien à faire que t'aie pas tes affaires, fallait y penser avant. Déshabille toi. Immédiatement.

- Mais je n'ai rien en dessous. Dit-elle en enroulant ses bras autour d'elle, comme pour se protéger.

Je commence à perdre patience. J'aurais aimé la réprimander comme il le faut mais voyez-vous j'ai un travail moi.

-Tu as bien de la chance que je n'ai pas le temps. Sinon je t'aurais bien fait comprendre que mes affaires te sont interdites. Tout ce qui me concerne de près comme de loin ne te concerne pas. Crachais-je avant de dégager brutalement ma main du col de ce putain de peignoir que je tenais toujours.

Je me dirige vers une étagère et en tire mon ordi avant de sortir en claquant la porte.

Pdv de Nelya:

Je reste là, bouche bée.

Tout ça pour un peignoir ?

Mais au fond de moi je savais que c'était pas une question de peignoir mais seulement le fait que ce soit moi qui le portait.

Je suis à ce point infecte ?

N'importe où.

Je suis la pièce qui ne va nulle part.

Je ravale un sanglot et me dirige vers le lit lorsque je m'aperçois que mes valises sont dans un coin de la chambre.

Quelle poisse.

Je m'en aperçois que maintenant. Je devrais songer à prendre rdv chez l'opticien.

Je me dirige vers ma valise et en sors une tenue simple.

Après m'être habillée je me suis naturellement dirigée vers la porte pour sortir de la chambre. Mais je me suis vite arrêtée dans mon élan.

Est-il là ?
Puis-je sortir ? Ou bien il s'énervera encore ?

Pensez ce que vous voulez de moi mais j'ai pas envie de le chercher.

J'ai pas la puissance.

Je suis fatiguée.

Je retourne donc sur mes pas et me dirige vers le lit mais m'arrête une seconde fois dans mon élan.

Ses paroles rejouent en boucle dans mon esprit.

Il n'aime pas que les gens touchent à ses affaires.

Alors je pense que le lit est comprit dans le lot.

C'est personnel c'est vrai. 

Je décide donc d'aller m'allonger sur le fauteuil.

Mon dos me fait atrocement souffrir.
Et ne parlons même pas de mon cou.

Dès que le fauteuil entre en contact avec mon dos je m'apaise déjà.

Et je ne mets pas longtemps à tomber dans les bras de Morphée.

...

-ELLIPSE DE LA MATINÉE-

13:15

Pdv de Nikolaï :

Je viens de boucler le dernier dossier de la matinée.

Je prépare l'ouverture d'un nouvel hôtel en Turquie.

Un hôtel tout aussi prestigieux et luxueux que tous les autres.

Alors je devais impérativement mettre le point sur certaines choses.

Toute cette histoire de mariage m'a fait perdre beaucoup de temps.

Et je déteste perdre du temps.
Surtout quand c'est pour de la merde.
Pour des choses insignifiantes vous savez ?

Je sors de mon bureau et remonte dans ma chambre.

Je tombe immédiatement sur cette sorcière qui dort là paisiblement.

Mon envie de la balancer par le balcon reprend encore. 

Je pense que je vais commencer à y songer plus sérieusement.

Je détourne le regard et range mon ordi avant de me diriger vers elle.

Une idée m'ait venu en tête.

Et je compte bien la mettre en application.

J'arrive à côté du canapé et commence à la secouer brutalement et sa réaction ne se fit pas attendre.

Elle sursaute comme je n'ai jamais vu quelqu'un le faire auparavant avant de porter une main à sa poitrine.

- Lève ton cul on sort.

- Où ça ? Dit-elle la gorge enrouée.

- Tu verras. 

Satisfait, je me dirige une nouvelle fois vers mon dressing pour m'habiller... de manière plus convenable.

J'espère que ma surprise plaira à ma jeune et stupide femme.

Liaison sur contrat. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant