Liaison sur contrat.

Lui

Pdv de Nikolaï:

Je passe une main dans mes cheveux plus qu'agacé. Et c'est à ce moment même que la porte s'ouvre enfin dévoilant une femme accroché au bras de Redouane comme si sa vie en dépendait.

Ce qui est le cas.

Elle sait pas dans quoi elle s'est fourrée celle-là.

J'insulte intérieurement mon père de m'avoir traîné contre mon gré dans cette grosse merde qu'est ce prétendue mariage.

En plus de me marier de force je dois accepter une gamine de je ne sais quel âge.

Je suis baby-sitter ?

L'agacement était certainement visible sur mon visage plus que ferme. Et le fait qu'elle ne daigne même pas de m'accorder un seul regard depuis son entrée ne fait qu'accentuer mon ma colère.

Son frère lâche enfin son bras et pars au côté du reste des invités, l'abandonnant seule en face de moi.

L'envie de la détruire me prend déjà.

J'observe son visage rapidement bien que camouflé par son voile.

Puis je balade mon regard sur la foule de cons en face de nous.

Ils étaient tous impatient.
Tous sauf moi.

Après la fameuse phrase clichée nous acceptons tous les deux de nous lier, et ce jusqu'à la fin de nos jours.

Resplendissant n'est-ce pas ?

Je vais devoir me coltiner une gamine en plus de tout le boulot que j'ai à faire.

-Vous pouvez embrasser la mariée.

Je la regarde alors qu'un léger tremblement la prend soudainement.

Bien qu'elle tremblait déjà depuis son arrivée.

Pathétique.

Cette femme est juste répugnante.

Voyant que je n'émet pas le moindre geste et surtout voyant le regard noir que je lui lance, le prêtre se reprend immédiatement et essaye de faire passer ce moment de malaise à sa manière.

-Aller embrasse la ! Crie l'un des invités.

Espèce de connard.

Je me décide enfin à prendre la parole après quelques secondes de réclamations incessantes de la part du publique.

Moi : Je préfère préserver ce premier moment intime que pour nous deux. Dis-je d'une voix qui je l'espérais était détendu alors que je n'avais qu'une seule et unique envie, tout détruire...à commencer par la faible chose qui me sert désormais de femme.

Je vois alors ses yeux se relever pour la seconde fois vers moi.

Ils brillent d'une lueur d'inquiétude profonde.

Comme si mes mots l'ont électrocuté.
J'espère que c'est le cas, plus vite elle crève et plus vite mes problèmes seront résolus.

Les invités rient tous de bon cœur suite à ma petite intervention avant de venir un à un nous féliciter.

Ça va durer encore longtemps ce cirque ?

Je regarde du coin de l'œil mon fils de pute de père arborer un sourire des plus étincelant en empoignant la main du père de ma femme.

Ma femme.

Ce mot me dégoûte.

Je la regarde alors qu'elle n'ose même pas bouger d'un cheveu, elle se contente de fixer le sol.