Liaison sur contrat.

Départ ?

Pdv de Nelya:

Je descendais les escaliers avec l'énorme envie de boire mon jus d'orange au bord de la piscine.

Et sur mon chemin j'ai croisé Tonia.

Elle sortait de la salle de sport d'après ce qu'elle m'a dit.

Elle a fait sa séance avec Nikolaï.

Et pour une raison que j'ignore cela m'a provoqué un pincement au cœur.

Savoir qu'il passe du temps avec elle m'a quelque peut dérangé...

D'ailleurs je ne sais toujours pas qui est l'ami dont elle parlait.

Je continue mon chemin tout en étant perdue dans mes pensées lorsque je rentre dans quelque chose... ou plutôt quelqu'un.

Je relève ma tête et mes yeux rencontrent une paire d'yeux bleu.

C'est Vlad.

Vlad: Salut petite fleure. Me dit-il avec toujours le même sourire au visage.

Moi: Salut. Dis-je en regardant ailleurs et en essayant de me frayer un chemin pour m'échapper.

L'image de Vlad et de ce tablier ne veut toujours pas quitter mon esprit.

J'évite simplement de pas trop y penser de peur de vomir à tout moment quelque part dans le manoir.

Comme à table. Quelle gêne.

Il remarque très vite mon malaise, après tout je ne l'ai pas vraiment caché là pour le coup au vu de la grimace de dégoût qui a suivit mes pensées.

Vlad: Petite fleur serait-elle apeurée ? Dit-il en perdant son sourire.

Moi: Comment m'en vouloir ai-je envie de dire. Dis-je en croisant mes bras sous ma poitrine.

Vlad: Je ne t'en veux pas mais sache que la vie n'est pas facile et que parfois pour s'en sortir certains empreinte des chemins moins moraux. Mais c'est comme ça et je ne changerai pas. Tu comprends ? Mais jamais je ne te ferais de mal. Sois en sûr.

Moi: Et pourquoi devrais-je te croire ?

Vlad: Car le simple fait d'y songer peut me coûter la vie petite fleur.

Moi: Et pourquoi donc ?

Nikolaï: Car j'effacerai son existence de la planète terre les secondes qui suivent. Dit une voix dure.

Vlad se décale pour laisser place à une silhouette encore plus imposante.

Nikolaï.

Vlad: Je n'allais pas le faire mon frère ! Tu le sais quand même ! Dit-il en levant les mains en l'air tel un criminel pris en flagrant délit.

Nikolaï: Essaye donc. Dit-il en s'approchant de nous.

Vlad: Non merci sans façon ! Dit-il en joignant ses mains sur son torse.

Nikolaï: Arrête tes manière de pute.

Vlad: Va dire ça à Tonia pas à moi. Dit-il en éclatant de rire tout en s'échappant au loin.

Sans que je ne puisse me contrôler je laissa un rire échapper mes lèvres.

Ce qui attira encore plus l'attention de Nikolaï qui m'observait déjà depuis un moment.

Nikolaï: Ça te fait rire petit démon. Me dit-il sérieusement.

Mes joues virèrent au rouge immédiatement à l'entente de ce surnom, ce qui me surprit moi même.

C'est quoi ça encore ?

Moi: N-non.. c'est que ...

Nikolaï: Oui bien sûr. Descend on va prendre le petit déjeuner.

Moi: Tu n'as pas déjà mangé avec Tonia ce matin après votre séance de sport? Dis-je dans un souffle.

Je me surprends moi-même.
Sinon de quelle couleur va être mon cercueil déjà ?

Il fonce des sourcils avant de passer sa main dans ses cheveux.

Nikolaï : Pardon ?

Moi: Tu es tout pardonné. Dis-je en passant à côté de lui et m'en allant d'un pas pressé remonter dans ma chambre.

Je cours pour sauver ma vie. 

Je ne sais pas ce qui m'a pris.

Mais encore une fois je ne suis pas dupe.
Je ne l'ai jamais été.

Je sais très bien que cette Tonia ne me veut rien de bon.

Y a qu'à voir sa manière de me regarder à moi et Nikolaï.

T'inquiète bichette il ne me supporte pas, ai-je envie de lui dire.

Mais par contre... pour revenir à ce que je viens de faire, Nikolaï risque de me tuer durant mon sommeil.

C'est la première fois que je fais quelque chose comme ça.

Ou du moins que j'en ai eu le courage car ce n'est pas l'envie qui me manque.

Mais je m'enferme très vite dans ma chambre et ferme la porte à clé.

On ne sait jamais. Ce fou pourrait même surgir de la fenêtre et prendre mon âme.

Des frissons se prennent de mon corps à cette simple pensée.

Car il en serait entièrement capable.

C'est un alien et non un humain.

...

Pdv de Nikolaï:

Je rêve ou elle vient clairement de me répondre et de se barrer.

Personne n'a jamais osé faire une telle chose et s'en sortir vivant.

Et d'ailleurs rien ne me retient d'aller lui tirer une balle entre les yeux.

Une de plus et voilà.

Mais je ne le fais pas pour une raison qui m'est méconnue. Et tant mieux. J'ai assez de problème comme ça.

Et en parlant de problème je viens de recevoir un appel.

Putain de merde.

Je dois ma barrer dans les heures qui suivent direction L'Italie.

Je vais rejoindre un vieil ami.

Marco.

Le chef de la mafia italienne. Un homme puissant et redoutable. On se ressemble.

Lui et sa femme organise une énorme fête très prochainement dans l'un de mes hôtels encore en rénovation. 

Et ils ne sont pas fichus de régler le moindre soucis alors je dois m'y rendre personnellement.

Pfff quand j'y pense. Marco, lui qui était insensible aux charmes des femmes et tombé en amour pour une femme.

Et il est même père.

Mais chacun sa vie.

Tant mieux pour lui s'il est heureux ainsi.
Ça risque pas de m'arriver. Car je ne connais pas ce que c'est le bonheur.

Moi: Donnez l'ordre de préparer le jet immédiatement. On part dans une heure.

...