Liaison sur contrat.

Misérable

Pdv de Nikolaï:

J'ai une migraine à cause de ces deux cas. 

Je m'assois sur mon fauteuil après m'être servi un verre de rhum que je bois d'une traite.

Je déteste boire habituellement ! Mais depuis son arrivé dans ma vie toutes mes habitudes ont changées.

Je culpabilise pour ce geste mais évite de trop y penser.

Je suis loin d'être la personne la plus pure sur cette planète.

Et je l'avais complètement oublié l'autre autruche et la revoir alors que je n'ai pas fait appel à ses services m'a quelque peu embêté.

Juste un peu rien de grave, j'ai juste l'envie incontrôlable de commettre un meurtre à main nue sinon ça va.

Cette folle se prend pour ma mère.

Je ris amèrement avant de me lever me resservir un nouveau verre de scotch cette fois et reprendre mon boulot.

Zoé est également partie, je pensais qu'elle allait réussir à apaiser ma colère mais un dégoût profond s'est éprit de moi à sa vue.
Alors je l'ai dégagé aussi vite que je l'ai appelé.

J'ai du retard sur le travail et je n'aime pas ça. C'est alors avec détermination que je continue mon boulot évitant tout autre distraction inutile.

Pdv de Nelya:

Ça fait au moins deux heures que je suis dans « notre » chambre, vous savez celle que je suis obligée de partager avec un homme qui ne veut pas de moi et dont je ne veux pas non plus ?

Je suis allongée et je fixe un point imaginaire depuis donc deux heures.

Que puis-je bien faire d'autre de toute manière ? Rien.

J'allais fermer les yeux lorsque mon téléphone se mit a sonner.

Surprise de qui pourrait bien m'appeler à ce moment de la journée ou bien même de qui pourrait m'appeler tout court, je me lève d'un bon et me lance sur mon téléphone.

Redouane.

C'est mon frère !

Je décroche rapidement.

Moi: Redouane ! Dis-je à la limite de crier.

Redouane: Oulaaa c'est que je t'ai manqué ! Dit-il en riant de l'autre côté de l'appareil.

Moi: Oui tu m'as atrocement manqué ! Répondis-je soudainement moins hystérique.

Redouane: Tu vas bien ? Me dit-il plus sérieusement.

Moi: Oui ... ne t'inquiète pas pour moi. Dis-je en essayant de paraître la plus sereine possible.

Redouane: Tu es sûre ? Insista-t-il d'une voix concernée.

Moi: Rédouane ne t'inquiète pas je vais bien. Dis-je en retenant mes larmes.

Si tu savais mon frère, avais-je envie de lui dire.

Mais je ne peux pas.

Je le connais, il essayerait de venir me sortir d'ici et risquerait de se mettre toute la famille à dos.

Je ne veux pas qu'il risque son futur pour moi , il mérite mieux et il mérite de réussir et il est hors de question que je sois la raison de son échec.

Pas après tout ce qu'il a fait pour moi malgré les menaces répétitives de mon père de le dégager de l'entreprise s'il arrêtait pas de me défendre.