Trop tard

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Pdv de Nelya :

Mon cœur palpite seul.

Je n'arrive pas à y croire.
Je ne sais pas ce qui se passe en moi.

Je suis tellement contente et en même temps j'ai tellement peur.

Peur que tout ça se finisse encore mal.

Je n'ai jamais osé demander à mon avocat qu'il lui envoie des feuilles de divorce. Rien.

Car au fond de moi je ne le voulais pas.
Même si ma raison me crier de le faire, mon cœur lui ne voulait pas en entendre parler.

C'est main dans la main que ce soir nous rentrons ensemble.

À la maison.

Le trajet en voiture se fit en silence. Mais pas un silence pesant ou bien gênant.

Non.

Loin de là. C'était apaisant et relaxant. Sa main tenait toujours la mienne et son pouce caresser ma main.

C'était parfait.
Trop parfait pour être vrai même.

Mais je veux vivre le jour le jour et arrêtez de trop penser.

Nikolaï : On va d'abord manger ?

Moi: Oui si tu veux. Dis-je en sortant de mes pensées.

Nikolaï : Tu as beaucoup maigri Nelya. Me dit-il les yeux toujours sur la route.

Je ne dis rien à cela.
Que puis-je bien dire ?
C'était vrai. J'avais perdu beaucoup de poids car je n'avalais rien du tout.

Et cette fois ci ce n'était pas par choix.
Je n'avais plus d'appétit et le peu que je réussissais à avaler je le vomissais aussitôt.

Le stress m'a bien eu.

Après encore quelques minutes supplémentaires nous arrivâmes en face d'un très beau restaurant, il descend et vint immédiatement m'ouvrir ma portière.

On rentre dans le restaurant et immédiatement on fut escorter dans une salle VIP.

Où il n'y avait naturellement personne.

On commande, mange et parle.

Et on arrive sur un terrain glissant, je le sens.

Nikolaï : C'est Joséphine. Dit-il d'un ton neutre.

Moi: Pardon ? Dis-je perdue en reposant mon verre d'eau sur la table .

Nikolaï : Ma mère, c'est Joséphine. La vieille dame qui t'avais accueilli un court instant lorsque tu t'étais enfuie du manoir.

Le choc.

C'était sûrement tout ce que reflétait mon visage à ce moment là.

Comment ça Joséphine c'est sa mère ?!

Moi: C'est... c'est une blague n'est-ce pas ? Dis-je en essayant de reprendre mes esprits.

Nikolaï : Non. Elle est malade. Elle a des problèmes de cœur. C'est elle la raison pour laquelle je n'ai pas pu retirer mes entreprises de mon père. Elle l'aimait tellement qu'elle ne voulait pas qu'il soit détruit. Et moi je l'aime tellement que je ne voulais pas qu'elle soit détruite.

Moi: Nikolaï ... je ...

Nikolaï : Et c'est aussi l'une des raisons qui m'ont poussé à me comporter comme ça avec toi. Tu lui ressemble tellement sur certains points que ça me tuais de l'intérieur. La façon dont tu es si fragile, passif, douce et innocente. La façon dont les hommes profitent de votre excès de gentillesse. Je voulais te réveiller ! Je voulais que tu prennes conscience et que tu ouvres enfin les yeux sur la réalité. Je voulais te faire ce que je n'ai pas pu lui faire à elle.  Autrement dit te sauver. Dit-il en ne quittant pas mes yeux des siens.

Liaison sur contrat. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant