Liaison sur contrat.

Retrouvailles

Pdv de Nikolaï :

Mon cœur se réchauffe enfin après des mois de douleurs.

Le simple fait de la voir me procure un sentiment étrange.
Même si elle n'a pas l'air aussi ravi que moi.

Depuis que je sais qu'elle est là, je n'ai cessé de faire des dons.

Et maintenant je suis ici pour racheter entièrement l'établissement, à son nom.

- Nous tenons tous à vous remercier pour vos dons monsieur. C'est un honneur pour nous de vous avoir ici avec nous ! Dit un vieil homme.

Je ne dis rien et me contente de hocher de la tête les yeux rivés sur mon petit démon.

Elle a changé.
Même si ça ne fais « que » deux mois, quelque chose en elle a complètement changé.

Elle est habillé d'un pantalon large et d'un blazer avec un débardeur à l'intérieur et des talons.

Je ne l'avais jamais vu dans cet accoutrement. Elle est magnifique.

Toujours aussi belle.

Au bout de quelques minutes Vlad fait son entrée également, et encore une fois les yeux de moy angel s'écarquillent.

J'en ai marre de cette réunion. J'en ai un peu rien à faire de ce qu'ils me disent.

J'ai qu'une seule hâte c'est que ça se finisse et que je puisse enfin aller la voir.

Elle a la tête baissé vers son carnet de note et ne dis rien.

-Qu'en penses-tu Nelya ? Dit une femme à ses côtés.

-Je... Je pense qu'il serait préférable de discuter de cela en plus petite comité. Dit-elle en relevant enfin la tête vers nous.

Après une putain d'heure entière, la réunion fut enfin finie.

Tous se levèrent et commencèrent à se serrer la main. Sauf elle.

Elle ramassa vite ses affaires et sortie de la salle.

Pas aussi vite.

J'ignore tout le monde et la suit rapidement.
Mais elle connaît l'endroit mieux que moi.
Elle se faufile dans les couloirs sombres et non éclairés avec aisance.

Mais je réussis à la suivre.

J'attrape son bras et la tourne vers moi.

Moi: Nelya. Dis-je en attrapant ses bras.

Nelya : Lâche moi. Dit-elle maladroitement.

Moi: Non. Tu vas m'écouter. S'il te plaît. Finis je par dire.

Nelya : Je pensais avoir été claire.

Moi: Oui mais non. Je ne peux pas.

Nelya: Pourquoi ?

Moi : Car tu m'appartiens et ta place est là où moi je suis.

Nelya : Je ne t'appartiens plus. Dit-elle avec force.

Moi: Nelya, donne moi une chance de me rattraper. Dis-je tout bas.

Nelya: Mais pourquoi ? Dit-elle perdue.

Putain.

Moi: Parce que... c'est comme ça. Dis-je difficilement.

Nelya : Et bah non ! C'est pas comme ça. C'est moi qui décide si oui ou non je veux te parler. Et j'ai aucune raison de le faire. Tu es juste égoïste et tu veux avoir le contrôle sur tout ! Mais je ne suis pas ta chose Nikolaï ! Dit-elle en se libérant de mes grippes en reculant de quelques pas.

Moi: Ça n'a rien avoir avec le fait que je veuille te contrôler Nelya !

Et c'était vrai bordel !

Nelya: Alors pourquoi ?

Moi: Parce que tu comptes ! Tu comptes pour moi putain.

Je vis une lueur étrange passer dans ses yeux avant que celle-ci ne disparaisse aussi vite qu'elle est apparue.

Je me rapproche d'elle alors qu'elle se reculait jusqu'à atteindre le mur.

Nelya : Qu'est ce que ça veut dire « tu comptes » ? Dit-elle à voix basse.

Moi: Nelya, ne joue pas avec moi. Dis-je en collant mon corps contre le sien.

Ça m'avait tellement manqué.

Nelya : Dis-le ! Sinon je pars.

Ce démon savait ce qu'elle faisait.

Moi: Nelya !

Nelya : Je t'ai dis, dis le !

Moi: Je t'aime bordel ! Voilà, t'es contente ou tu vas encore -

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase qu'elle avait écrasé ses lèvres contre les miennes.

Je fus choqué les premiers instants mais ne tarde pas à lui rendre son baiser.

J'encadre son visage de mes mains et elle entoure mon cou de ses bras.

Je me sens revivre.
Je ne veux plus me détacher d'elle putain.

C'est toujours cette même chaleur quand elle est là.

Qu'elle me touche.
Que je la touche.

Elle rompt le baiser et nos deux respirations sont plus que saccadées.

Nos lèvres se frôlent à plusieurs reprises alors que nos souffles se mélangeaient.
Mais je n'en peux plus et l'embrasse encore et encore.

On était à l'abris des regards alors je m'en foutais, et même si nous ne l'étions pas je l'aurais quand même embrassé.

Délicatement et doucement cette fois-ci.
Mes lèvres sur ses lèvres.

Mon front contre le sien.
Le silence règne.
Seule nos respirations se font entendre.

Elle a fermé ses yeux et je fais de même.

Nelya : On fait quoi maintenant. Dit-elle doucement.

Ce timbre de voix m'avait manqué bordel.

Moi: On peut rentrer chez nous ? Dis-je d'une voix de chien battu qui me dégoûte moi-même.

Elle me regarde et me sourit.

Putain je suis un canard c'est officiel.

Nelya: D'accord.

Je ne peux m'empêcher de lui sourire à mon tour et elle a l'air étonné de me voir faire une chose pareille, et je le suis moi-même.

Mais à ce moment plus rien ne compte.
Rien.
Juste elle.
Nous.

Je lie nos mains et prend son sac avant de nous diriger vers la porte de sortie.

Je vais plus jamais rien lui cacher.
Je vais tout lui dire.
Même sur elle.

...