Lorsque Carlène revient en Caroline du Nord, elle ne reconnaît rien, ni personne, tout comme personne ne la reconnaît. L'adolescente va apprendre à redécouvrir les Outer Banks avec ses bons, mais aussi ses mauvais côtés.
Carlène avait décidé de vivr...
Carlène a fini de se coiffer, elle a ajouté du volume dans ses boucles naturelles, lui donnant une incroyable chevelure. Elle a étiré ses cils avec son mascara, ses yeux ambrés paraissent plus grand, plus intense. Elle termine de peindre sa bouche en rouge.
Lorsqu'elle sort de la salle de bain, elle laisse tomber son peignoir sur le sol. Nue dans sa chambre avec pour seul vêtement son shorty en dentelle noire, elle contemple la robe déposée sur son lit.
Elle la passe au-dessus de sa tête, aussi délicatement que possible. Le corset bleu ciel épouse parfaitement son buste. De petites fleurs en argent sont brodées sur le haut de la robe et se fondent dans les tulles qui descendent en cascade jusqu'à ses pieds. L'adolescente tourne sur elle-même et admire le dégradé de couleurs : le bleu roi s'éclaircit dans un bleu azur, puis dans un bleu ciel, les nuances de bleu s'étalent et se terminent avec élégance dans un nuage jaune clair.
Elle regarde son miroir avec fierté et pense à sa mère. Carlène essai de fermer la fermeture dans le bas de son dos. Après s'être contorsionné avec brio, elle y parvient. La jeune fille saisit une fleure bleu et jaune qu'elle accroche dans sa chevelure.
Quand Carlène descend l'escalier, elle aperçoit son père dans un costume gris assorti d'une cravate bleu :
- Regardez-moi ça, tu es très beau papa, complimente-t-elle.
Son père lève ses yeux vers elle, le souffle coupé. Il pose une main sur son cœur, chamboulé devant sa magnifique fille. Il ne trouve pas les mots tant, l'émotion est grande :
- Je m'étais promis de ne pas pleurer ! rigole Christopher d'une voix féminine.
Carlène glousse en attrapant le bras de son père.
- Tu es superbe ma chérie.
- Merci Papa. . . Quand faut y aller. . . dit-elle.
- Faut y aller, termine Christopher amusé.
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Pope nettoie les fruits de mer, pensif. Une voix avec un accent féminin l'interpelle :
- Excusez-moi, monsieur ! Il faut qu'on ouvre les huîtres nous-même ?
Le jeune homme se retourne agacer :
- Je veux pas salir ma robe, elle a coûté une fortune. . . se moque Kiara incapable de garder son sérieux.
- On va vous épargnez ça, mademoiselle, la charrier Pope hilare alors qu'ils se font une poignée de main secrète. Ton accent est pourri !
- Ouais, j'le rate tout le temps, avoue la brune. T'as déjà vu autant de Kooks réunit au même endroit ?
