Outer Banks : Never Simple.

Episode 7 : Le calme avant la tempête # 1

Lorsque Carlène se réveille, elle reste admirer JJ profondément endormie. Ils avaient fini la nuit en fêtant leur victoire. Elle se souvenait que son beau surfeur l'avait porté jusqu'au lit.

Elle caresse doucement quelques-unes de ses mèches en batailles. Le jeune homme entrouvre ses magnifiques yeux bleus :

- Salut. . . souffle ce dernier encore somnolant.

- Salut, chuchote-t-elle.

- Il est quelle heure ?

- J'en sais rien, tôt.

- Alors pourquoi tu dors pas ?

- Parce que je préfère te regarder, dit elle en rapprochant son visage du sien.

- Je sais que j'suis beau, mais rendors toi, s'te plaît bébé.

Carène retient un sourire :

- C'est surtout que c'est agréable de toi voir silencieux, se moque l'adolescente.

JJ glisse sa main sous la couverture et pince les fesses de sa petite amie qui glapit. Elle sursaute amusée.

- J'espère que t'en as bien profité, car maintenant, je suis réveillé.

JJ se redresse au-dessus de Carlène révélant son torse complètement nu et musclé. Il l'embrasse, pressant son corps contre le sien. Elle mordit sa lèvre en sentant l'excitant du beau blond. Il laisse son nez caresser son cou, sa bouche savourer sa peau tandis que Carlène en profite pour empoigner sa chevelure hirsute. Les jambes de Carlène remontent jusqu'à la taille de JJ, elle frotte son bassin contre le boxer du Pogue avec envie. Il grogne de désir ce qui fait frissonner la jeune femme.

- Debout là-dedans ! frappe brusquement Kiara à la porte. Carlène sort ton feignant de copain du lit !

JJ ferme les yeux en grimaçant. Décidément, l'intimité au château, ça n'existe pas ! Il se laisse tomber sur le côté en pouffant.

- Allez JJ, t'as entendu, on se lève feignant, se moque Carlène.

- J'suis levé, râle le jeune homme en s'étendant sur le dos, les yeux clos.

- Techniquement. . . Il y a seulement une seule partie de quoi qui est debout, glousse la jeune fille en rougissant.

JJ fixe la bosse sous son boxer :

- C'est malin, j'fais quoi moi maintenant ! peste-t-il en rabattant un oreiller sur son visage, déçu.

Sa petite amie lui arrache le coussin :

- Une bonne douche froide. . . dit-elle en quittant la pièce. Mais avec moi. . . ajoute Carlène dans l'encadrement de la porte.

- Ok, c'est bon, j'suis debout, clame JJ victorieux avant de courir rejoindre sa petite amie fuyant dans l'étroite salle de bain.

Kiara et Pope entendent les rires du couple et se regardent un peu gênés en réprimant des sourires :

- Au moins, il est debout, ironise Kiara en avalant une poignée de céréales.

- On va finir le petit déj dehors ? demande Pope alors qu'il entend l'eau de la douche qui commence à couler.

- Carrément, on y va, s'empresse de répondre Kiara qui est presque sûre d'avoir entendu son amie gémir.

*****

JJ bricole un moteur dans le hangar lorsque Carlène le surprend en s'approchant de lui. Elle embrasse son épaule avec tendresse :

- T'es doué en mécanique.

- J'me débrouille, sourit modestement JJ.

- C'est ton père qui t'as appris ?

- Non, ricane le beau blond amer. Big John, c'est grâce au père de John B que je me suis intéressé aux moteurs. . .

- Tu étais proche de son père ?

- Plus que de mon vieux. . . Parfois, je me dis que c'est le mauvais père qui a disparu.

JJ toussote, gêné d'avoir révélé cette obscure pensée. Le jeune homme n'a pas envie de se confier. Il ne veut pas de la pitié des autres, encore moi celle de Carlène, elle qui a créé une bulle dans son univers de violence et de peur, un petit coin de paradis dans sa vie chaotique. Plus loin, elle restera de cette noirceur, plus longtemps leur idylle durera. C'est sa manière à lui de la protéger, mais la maintenir à distance est une chose vraiment difficile et épuisante. Les sentiments du beau surfeur pèsent sur son cœur et il appréhende le moment où Carlène se fera engloutir par ses démons.

JJ soupire avant de reposer ses yeux bleus sur la jeune adolescente, elle le fixe en silence. Il enlève sa casquette et la dépose sur la tête de sa petite amie qui sourit.

- Je vais emmener le treuil à Pope et John B, dit-il pour changer de conversation.

Carlène redresse la visière de la casquette et le regarde s'éloigner, attristée de le voir s'enfuir. Le mutisme de JJ la blesse, elle ne comprend pas pourquoi il construit ce mur entre eux, pourquoi il se renferme et refuse de lui parler. Elle l'aime et désir tellement partagé sa vie, mais il est buté, impénétrable et secret. Savannah, son père. . .

Quand JJ revient, elle lui redonne sa casquette, avant déposer ses lèvres sur les siennes. "Les Jones ne renoncent jamais !" Carlène sera patiente jusqu'au jour où le jeune Maybank parviendra à partager son cœur. Il saisit les lingots d'or tout sourire :

- J'arrive pas à le croire, regarde moi ça ! Et dire qu'il en reste encore plein.

Elle suit JJ jusqu'au van :

- Kiara ! Ça a intérêt à marcher, dit il en lançant l'or sur la moquette du van. On pourra jamais vendre ces lingots avec cet épi de blé dessus.

- Je m'en occupe, répond cette dernière un chalumeau à la main.

*****

Faire fondre l'or avait prit un peu de temps, mais l'idée de Kiara avait marcher. La bande de Pogue roulait avec impatience en direction des quartiers pauvres de la ville. Lorsque le van de s'arrête près de PAWN, un préteur sur gage, JJ descend en pestant :

- Tu parles d'un travail, tu l'as fondu façon docteur Frankenstein !

- Parce que t'aurais pu faire mieux que moi, toi, c'est sûr, rétorque Kiara agacée.

- J'aurais pu faire cent fois mieux.

- Bien sûr.

- J'ai une formation de soudeur, affirme JJ.

- Depuis quand ? Hein ? se moque la jeune Carrera.

John B intervient pour calmer ses amis :

- Hé hé, chut, on se détend ? Ok ?

- C'est facile à dire, c'est toi qui dois aller convaincre un mec d'acheter ce truc ? rappel JJ. D'ailleurs, pourquoi est-ce que c'est à moi de le faire ?

- Parce que t'es un menteur de génie, taquine Pope. J'sais même pas comment t'arrives à lui faire confiance, glousse-t-il en regardant Carlène.

- Son cœur est sincère, répond l'adolescente de tout son sérieux.

La bande se fixe et éclate de rire :

- JJ, le prince au cœur sincère, se moque Pope amusé.

- Franchement, il n'en existe pas deux comme toi, sourit John B en passant son bras autour des épaules de Carlène. Allez monsieur charmant, on rentre, dit le Pogue d'un signe de tête.

Le grand blond ronchonnant ouvre la porte faisant tinter une petite clochette.

1105 mots. . . J'adore l'épisode 7, alors écrire la première partie " du calme avant la tempête" était vraiment super sympa. J'ai hâte de vous présenter la suite et vous ?

Merci pour vos lectures !

;)