Amour immérité

Chapitre 8

** Que tout ce qui respire loue l'Eternel! Louez l'Eternel! **

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??- allô !!

La Sœur - allô, c'est qui à l'appareil ?

?? - c'est Jean-Paul, je vois que tu n'as pas enregistré mon numéro la fois dernière.

La Sœur - ah, Jean-Paul excuse moi oh, j'ai oublié d'enregistrer, je le ferai après l'appel.

Jean-Paul, c'est qui encore ? Maman et ses parents-là humm.

Je décide de prendre congé d'elles et de retourner au salon continuer notre émission avec Papa Greg.

- La Sœur, Ma Carole, je vous laisse, je retourne trouver Papa Greg au salon.

La Sœur : okay, d'accord

Je prends la direction du salon et les laisse à la cuisine.

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PDV de la mère de Trésor

Je diminue le feu, sors de la cuisine et vais au balcon pour mieux discuter.

- désolée, Jean-Paul, revenons à notre discussion, c'est ta fille qui m'a distraite.

Jean-Paul - je comprends, en parlant d'elle, c'était même pour elle que je t'appelle.

- *perdu* je ne comprends pas, qu'est-ce qu'il y a ?

Jean-Paul - tu m'avais dit qu'elle soutenait samedi, n'est-ce pas ?

- ah, oui oui !

Jean-Paul - voilà ! Je t'appelle pour savoir comment ça s'est passé. J'allais le faire hier, mais j'étais trop occupé avec le travail. Alors ?

J'avais oublié que dans leur famille, ils se préoccupent vraiment pour les autres.

Il me rappelle tant Daniel, mon premier homme, mon premier amour, le seul que j'ai pu aimer de toute ma vie. Son départ me chagrine tellement, 16 ans maintenant qu'il a rejoint l'au-delà. Depuis sa mort, je n'ai plus refait ma vie, c'est mieux ainsi, je prends soin de nos deux filles comme je peux et Dieu veille sur nous.

Une voix me sort de mes pensées.

Jean-Paul - allô, Mariane, tu es là ?

Je l'avais oublié lui, je m'empresse de répondre.

- oui, oui, je suis là, désolée, j'étais dans mes pensées, tu disais ?

Jean Paul - avant, à quoi pensais-tu ?

- *rire*, à qui pensais-tu, tu veux dire. Je pensais à ton frère.

Jean-Paul - ah, désolé, je ne voulais pas réveiller cette plaie.

- non, t'inquiètes, 16 ans déjà, ce n'est plus vraiment une plaie, avec le temps, j'ai accepté son départ petit à petit.

Mieux lui mentir, que parler trop et finir par déprimer. Actuellement, je n'ai pas besoin de déprimer. Je dois être forte pour nos filles.

Jean-Paul - ah ! D'accord, si ce n'est pas indiscret, pourquoi as-tu pensé à lui subitement ? Ça arrive des fois ? Ou tu le fais tout le temps ?

- ça arrive des fois pour être honnête, mais ça date quand même. J'ai pensé à lui, suite à ce que tu as dit, tu m'a rappelé qu'il était aussi comme ça.