Chapitre 11

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ADRIK

La voir gémir par le toucher de mes doigts, en demander encore et encore me fit raidir au point ou cela devint douloureux. Ce plaisir addictif, elle venait de le découvrir. Maintenant elle est devenue mon addiction et je ne sais comment je pourrais m'en séparer à la fin de son service.

Elle toucha mon torse et mon abdomen et l'excitation dans son regard fut plus que présent. Elle me fit me mettre sur le dos allongé et se mordit la lèvre. Comment résister à une beauté comme la sienne ? Ses genoux de part et d'autre de mon corps, elle s'approcha de mon sexe prête à me rendre le plaisir que je lui avait donné quelques minutes plus tôt mais je lui dis :

- « Nastasya, vous n'êtes pas obligée de me rendre la pareille, je voulais vous faire plaisir, si vous n'avez pas envie de me le faire, je connais beaucoup d'autres manières de VOUS satisfaire.

Elle tourna la tête vers moi et me répondit:

- Monsieur le directeur, je vous assure que j'en ai envie, laissez moi faire ».

Et bien sûr, elle le fit parfaitement.

Après m'avoir envoyé au paradis, je l'embrassa et me rendis compte que la séance touchait bientôt à son terme. Elle s'assit sur le lit et remit ses sous vêtements. Je remis aussi mon boxer puis la retenant par le bras je lui chuchota au creux de l'oreille :

- « Mademoiselle, vous avez été si douce ce soir...

elle ne répondit pas alors je me leva en face d'elle et la fit lever à son tour. Je pris sa tête dans mes mains et lui dis :

- Mademoiselle, je sais que votre travail vous donne des obligations concernant les clients, que vous devez rester professionnelle mais j'aimerais apprendre à vous connaître un peu plus. La seule chose que je sais de vous est comment vous vous appelez. Accepteriez vous de venir boire un verre chez moi ou à l'extérieur si vous préférez ?

- Je... Je ne peux pas, désolée me répondit-elle.

- Pourquoi donc? J'osais lui demander

- Je n'ai pas le droit et puis vous êtes mon client monsieur.

- Comment cela vous n'avez pas le droit ? Êtes-vous déjà fiancée ?

- Vous posez beaucoup de questions monsieur me dit-elle se libérant de mon emprise.

- Je m'en excuse mademoiselle Zaysteva mais s'il vous plaît, laissez-moi vous aider, laissez moi vous comprendre».

je commençais à perdre espoir et une tension entre nous se forma.

Elle poussa un soupir et me répondit évitant mon regard:

- «Je ne peux pas m'absenter de mon travail ou partir de chez moi hors de mes horaires habituelles car mes parents surveillent tous mes faits et gestes. Je n'ai jamais voulu travailler ici mais cela fait déjà deux ans qu'ils me forcent à me prostituer car nous n'avons pas assez d'argent pour nourrir ma famille. Si je venais à louper un service, à rentrer plus tard que prévu ou à ramener moins d'argent que d'habitude mes parents me puniraient sévèrement et je devrais faire des heures supplémentaires... »

Réalisant qu'elle venait de tout avouer à un inconnu, elle cacha son visage dans ses mains et fondit en larmes.

Je fus pris d'une vague de tristesse et de compassion pour elle et l'entoura de mes bras doucement. Au début elle voulut me repousser puis elle s'apaisa et resta dans mes bras sanglotant.

- « Oh mademoiselle je suis désolé pour ce que vos parents vous font subir... N'avez vous jamais pensé à fuir ? lui demandai-je calmement.

- Fuir.... Fuir pour laisser mes frères et sœurs pourrir avec mes parents ? Oui j'y ai déjà pensé mais la culpabilité me rongerait trop et de toute façon je n'ai nulle part où aller... »

- Je pourrais vous héberger ou trouver un moyen d'aider vos parents pour que vous puissiez quitter votre travail ? Je lui proposais.

- Non monsieur je vous le répète, vous êtes mon client je ne peux pas accepter tout cela. Mes parents fouilleront tout Moscou pour me retrouver et vous et moi serions en danger si ils nous retrouvaient. Je suis bloquée ici... Je suis désolée, la séance est terminée monsieur Adrik me dit-elle sa voix diminuant peu à peu.

- Pensez à ma proposition » déclarais-je avant de me rhabiller et de fermer la porte derrière moi.


La secrétaire de Monsieur AdrikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant