Chapitre 3

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Une fois déshabillée il me prit par le bras avec une poigne puissante et me plaqua contre le mur avec force. L'espace entre nous se réduisit qu'à une dizaine de centimètres.

- « Comment ça vous n'avez pas fini de trier toute cette paperasse ? Voila déjà deux jours que je vous l'ai confiée ! me cria-t'il serrant de plus en plus son poing autour de mon bras frêle. Et vous savez ce qui se passe quand on ne fait pas le travail demandé ? Mademoiselle... comment déjà ?

-Zaysteva Monsieur... mademoiselle Nastasya Zaysteva... » répondis-je le regard en direction du sol.

Il leva mon menton l'obligeant à le regarder doit dans les yeux. Nous nous figeâmes. Il lâcha doucement l'emprise sur mon bras qui avait maintenant laissé une trace rouge.

- « hum hum dit il en se grattant la nuque gêné, voila c'est ça Zaysteva ! Reprit-t'il, je vais être obligé de vous mettre à la porte s'il est ainsi. A part si vous acceptez de devenir mienne le temps de cette nuit ? ».

Jouant mon rôle, je dégrafais mon soutient gorge et laissais tomber le dernier bout de tissu qui couvrait ma poitrine .

- « J'en déduis que c'est un oui » déclara t'il avant de me scruter de haut en bas le sourire aux lèvres.

Lentement, il détacha la pince qui accrochait mes cheveux puis passa sa main pour rabattre une de mes mèches derrière mon oreille. Il se rapprocha de moi au point où l'écart entre nous fut inexistant. Ma poitrine à nu contre son torse frais, ma respiration devint saccadée. Son regard n'était plus celui du directeur, noir et puissant, à présent il était doux, tendre.

Jouait t'il toujours son rôle? Si oui, il était un très bon comédien car jamais aucun de mes clients, jamais aucun homme ne m'avaient regardée comme il le faisait en ce moment même. La plupart du temps, ils me regardaient à peine dans les yeux.

Il y eu un instant de pause où l'on entendit plus que nos souffles agités puis pris d'une fougue il m'embrassa ardemment. Sa chaleur se rependit en moi et je succombât. Ses lèvres étaient pulpeuses et son emprise puissante. Il ne s'arrêta plus. Nous avançâmes vers le lit sur lequel je me laissais tomber. Me couvrant toujours de baisers, il descendis le long de mon cou, entre mes seins, en bas de mon ventre ce qui me décrocha un léger frémissement. Il détacha rapidement son pantalon et enleva ses sous vêtements puis les jeta hors du lit.(Je ne pu m'empêcher de remarquer qu'il était déjà dur comme un rock).

-« enlevez votre culotte Nastasya m'ordonna t'il.

- Oui monsieur le directeur » répondis-je intimidée.

Avec autant de fougue que de tendresse il entra en moi après avoir mis un préservatif et commença de légers va et viens. La cadence s'accéléra et j'empoignais ses cheveux blonds tandis qu'il saisissait ma petite poitrine de ses grandes mains. Placé au dessus de moi, il ressemblait à une bête féroce, sa carrure imposante, ses épaules et ses muscles taillés dans la pierre semblaient irréels. Il était si bon que je gémis:

-« Monsieur le directeur ! »

Il sourit et dit -« Chchh, plus de « monsieur le directeur », appelez moi Adrik désormais. Si vous devez à nouveau gémir, je préférerais que vous gémissiez mon vrai nom ! »


La secrétaire de Monsieur AdrikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant