Chapitre 15

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ADRIK

Ce matin je me levais le sourire aux lèvres malgré le mauvais temps qui régnait dehors.

Au cabinet je saluais gaiement mes associés qui furent surpris de mon surplus d'énergie.

- « Bonjour Adrik ! Me répondit Tymon, mon collègue avec lequel je suis le plus proche. Oh dis donc ! Quelle est la raison de ce grand sourire de bon matin ? Me demanda-t'il suivi d'une tape amicale dans le dos. La raison serait-elle une femme ?

- Hmm peut être bien oui. Je répondis simplement, ne voulant pas trop en dévoiler.

- Tu me caches des choses mon vieux ! »

Je haussais les épaules jouant au mystère et ouvris la porte de mon bureau.

Tous les calculs et dossiers dont je devais m'occuper parurent si faciles ! Contrairement aux autres jours, j'ai trouvé la motivation de faire du tri dans la paperasse de mon bureau. Je fus vraiment surpris et fier de tout ce que j'avais réussi à accomplir en moins d'une journée de travail !

Revoir dans quelques heures mademoiselle Zaysteva et la ramener chez elle était ma motivation.

Vers dix-sept heures, la pluie commença à s'abattre contre les vitres de notre cabinet et le ciel menaçant annonçait que la pluie n'était pas prête de s'arrêter...

Dix huit heure passée, je rentra chez moi, descendis dans mon sous sol aménagé et commença ma séance de sport. En temps normal, je fais presque tous les jours de l'entraînement en rentrant du travail. Cela m'aide à décompresser car certaines de mes affaires en ces temps ci sont difficiles et génèrent beaucoup de stress au cabinet.

Trente minutes plus tard, je vais prendre une douche, dégoulinant de sueur.

À peine sorti de la douche, la sonnerie du téléphone fixe retentit. Je noue rapidement une serviette autour de ma taille et pars décrocher. C'est sûrement ma mère.

- « Oh Adrik, mon chéri! Tu en as mis du temps à décrocher ! À quoi étais-tu occupé pour prendre un temps pareil? Tu étais encore avec une fille ? Me demanda-t'elle comme à son habitude.

- Non mère, je prenais simplement une douche. Je répondis.

- Tu sais que hier j'ai attendu toute la soirée que tu m'appelles ! Tu aurais pu prévenir ! S'exclama-t'elle.

- Oui je sais, excusez moi mais je n'ai pas eu le temps, ma journée à été très remplie. J'ai trente ans maintenant, j'ai moi aussi une vie, un travail et je ne peux pas continuer à vous appeler tous les soirs mère.

- Oh. Ne me dis pas que dans les vingt-quatre heures que tu as eu, tu n'as pas trouvé une minute à accorder à ta chère mère Adrik ? Je suis sûre que tu couches encore avec une nouvelle fille chaque soir comme autrefois. Chose que je t'avais fortement interdite ! »

La colère commençait à monter en moi.

- « Mère, j'en ai assez que vous vous mêliez de ma vie privée, où je vais, qui je fréquente à longueur de journée ! Non je n'ai pas eu le temps de vous appeler, je travaille jusque tard le soir à Moscou, j'ai un emploi du temps très chargé !

Comprenez mère, que je ne suis plus l'adolescent d'autrefois, je suis un adulte à présent. Vous n'avez plus à m'interdire de fréquenter telle ou telle personne, de prendre affaire jusque dans ma vie sexuelle ! Je ne suis plus votre bébé d'il y a trente ans et si vous ne comprenez pas ceci, je vais être obligé de couper les ponts avec vous.

- Adrik chér- »

Énervé au plus haut point, je ne lui laissa pas le temps de répondre et coupa la ligne téléphonique.

La secrétaire de Monsieur AdrikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant