Les Guerriers de Sang : La Flamme Ardente (Tome 2)

Chapitre 7 :

Tout les dragonniers de la Flamme Ardente s'étaient réunis dans la hutte principale pour discuter de la fameuse opération que Dagur avait abordé la veille.

— Voici notre objectif, commença Dagur en plantant un poignard sur le centre d'une carte.

Ils se penchèrent au dessus de la carte pour voir où avait été mis l'arme.

— Attend, tu veux qu'on attaque ce fort ! s'exclama Varek.

Il s'agissait de celui où Les Peuples des Dragons s'étaient fait piéger et avaient subit de lourdes pertes. Ce même fort où Astrid avait faillit mourir et tant d'autres y étaient restés.

— Oui, ils sont en train de le reconstruit, selon nos espions sur le terrain il y a des cartes et des plans qui indiquent l'emplacement et le fonctionnement de forts similaires à celui-ci et qui retiennent aussi des dragons pour l'armée des Guerriers de Sang. On doit s'infiltrer pour récupérer ces cartes et détruire une bonne fois pour toute cette forteresse avant qu'elle soit de nouveau opérationnelle.

— Tu n'es pas sérieux, Nora et Astrid ont faillit y passer la dernière fois en voulant détruire leurs défenses, s'énerva Rustik.

— Et certains y sont restés, lâcha brutalement Kognedur.

Kranedur fit comprendre à sa sœur avec une grimace et en hochant la tête de gauche à droite que ses propos étaient un peu trop brusque.

— C'était un peu direct, désolé, c'est sortie comme ça, s'excusa la jeune Thorston.

— Je sais que nous avons perdu la dernière fois mais on a pas le choix, si on détruit ces forts ont leurs porteraient un sacré coup. On prendrait un avantage dans cette guerre. Nous avons quand même réussi à affaiblir leur défense la dernière fois et on ne compte pas foncer dans le tas pour tout détruire. On attaquerait cette nuit et je comptais envoyer trois dragonniers pour infiltrer ce fort et récupérer les cartes, pendant que les autres iraient à l'assaut.

— Et à qui tu as pensé ? interrogea Anya.

— À Varek, Sören et Mathilda.

— Qui est Mathilda ? interrogea Varek qui semblait très peu serein.

— C'est elle, lança Sören en montrant une fille d'un rapide signe de tête.

Elle avait de longs cheveux noir coiffés en une queue de cheval haute. Deux mèches encadraient son front pale.

— Parfait et les autres attaqueraient le fort, supposa Anya.

— Exactement je pense, si tu me rejoins là dessus Anya, qu'on devrait mélanger tout les groupes pour que chacun s'habitue à combattre aux côtés des uns des autres, continua Dagur.

— Attend ça veut dire que vous allez séparer les dragonniers de Beurk, s'inquiéta Rustik.

— Et ceux des Îles Oubliées, continua un homme en armure qui faisait partie de ce groupe.

— Exact, confirma le chef Parenvrilles.

Tout le monde le regarda choqué qu'il puisse être aussi serein en suggérant une telle proposition. Harold lança un regard incertain à Astrid.

— Varek, Mathilda et Sören restent ensemble les autres séparés vous. Il faut que vous faisiez trois groupes.

— Dagur tu exagères, dit Nora qui perdait son sang froid.

— T'inquiète pas Nora tu le retrouveras ton Rustok, lui répondit Dagur.

— Hé ! s'indigna Rustik au surnom qui lui était donné.