L'avocat Du Diable.

41,5. Laissez-moi crever.

Coucou !

Je me permets de placer ma note d'auteur au début du chapitre cette fois pour vous expliquer. 

Ce que vous vous apprêtez à lire est une extension du chapitre 41, ce qui se passe en parallèle autrement dit. J'ai dis sur Instagram que j'aurais aimé vous montrer le PDV d'Adan et que j'étais moi-même déçue de ne pas l'avoir fait mais...

Le voilà !

Avec une nouvelle scène qui m'est venue en tête alors que je chillais sur Netflix. 

Bref ! J'espère qu'elle vous plaira, j'ai un peu peur de vos réactions parce que cette fois, vous êtes les premiers à la lire. 

Ni ma correctrice, ni mes bêta lectrices ne l'ont lu ! 

(Par ailleurs, je suis désolée si vous repérez des fautes, j'ai fais de mon mieux mais je ne suis pas Anaïs (Et heureusement sinon je n'aurai plus besoin d'elle)

Je n'ai rien de plus à vous dire à part Enjoy !

Bonne lecture !

Cœur sur vous et votre descendance.

Com'unOrage.

*****

Propriété des Yard, Miami, 8h32.

Adan.

Mon père est parti tôt ce matin, il n'a même pas pris la peine de refermer à clé derrière lui. Ça m'arrange en fait, mes mains tremblent tellement que je suis incapable d'enfoncer cette foutue clé dans la serrure. J'ai failli causé 3 accidents en venant jusqu'ici, j'étais tellement perdu dans mes pensées, à me remémorer ce que je lui ai fais. Je me hais, j'ai envie de crever. Alors qu'elle... 

Elle me suppliait de rester. 

Je m'en veux, je ne sais pas si partir était la bonne décision, mais c'est celle que j'ai prise. Et comme pour ce que j'ai fait cette nuit, je ne peux pas revenir en arrière. Je vendrais mon âme au diable pour pouvoir le faire.

J'avance jusqu'au salon, à la recherche de la mort au rat, ou de tout ce qui pourrait m'aider à rejoindre Charlie. La rejoindre est un bien grand mot, je n'irai pas au paradis, pas après avoir détruit sa vie.

Je ne trouve qu'une bouteille de whisky à moitié vide. Ça fera l'affaire pour l'instant. Je m'affale sur un fauteuil pour la fixer, incapable de bouger. Je n'arrive pas à effacer le corps crispé d'Alaë de mes pensées. 

— Tu ne vas pas venir bourré à ma répète, hein ? 

Je cligne plusieurs fois des yeux pour revenir à moi. Charles est là, son sac à dos sur l'épaule, ses clés de voiture à la main. Son regard accusateur me fait culpabiliser. Tellement que j'éclate en sanglots comme une merde. 

Je sais que ce jugement dans ses yeux n'a rien à voir avec mes agissements de la veille, mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à retenir mes larmes. Dès que je merde, vraiment, je suis obligé de me confesser, comme si mon esprit cherchait désespérément une sorte de rédemption stupide.