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Je me suis réveillé dans un lit peu confortable. J'avais ressenti un mal de tête et de dos. Ma vision a été claire après quelques instants. J'étais sous perfusion allongé sur un lit d'hôpital. J'ai voulu bouger mais j'étais retenu par une ceinture qui me clouait sur le lit. J'ai entendu des voix chuchoter mon nom en me demandant de me calmer. J'ai tourné ma tête, il y avait Jimin assis sur une chaise près de moi. « Qu'est-ce que je fais ici ? ai-je demandé avec difficulté. » Il s'est levé et m'a embrassé le front avant de commencer à tout me dire. Peu de temps après Yoongi nous a rejoint. Il m'a dit être soulagé de me voir éveiller.

Nous n'avions jamais rejoint ce jet privé qui nous attendait. Je m'étais évanoui plus de cinq fois en route. Mes petits amis m'avaient amené à l'hôpital et avaient annulé notre voyage. Je n'avais senti aucun signe de malaise arriver. Ils avaient dû être tellement inquiets par ma faute. J'avais été content à l'idée de m'éloigner de cette ville un moment, mais dommage.

Yoongi m'a fait boire de l'eau, il m'a informé qu'il a fait faire plusieurs analyses demandées par le médecin pour savoir ce que j'avais. J'ai eu encore mal à la tête quand il m'a affirmé que je devais rester dans cet hôpital pendant trois jours. Je n'ai pas pu supporter, j'ai exprimé mon refus catégorique concernant le sujet : « Je refuse d'y rester. Mon mal-être s'accroît ici. » L'air de l'hôpital n'a jamais été respirable pour moi. En plus, ce lit n'était pas confortable. Un homme un peu âgé avec des lunettes est entré dans la salle en ayant ses mains dans son blouson blanc. Yoongi m'a tout de même embrassé pendant que Jimin a demandé au probable docteur ce qui l'amenait sans me lâcher des yeux. Avant de commencer à rentrer dans le vif du sujet, il a regardé Jimin, il a hésité et a voulu savoir : « Êtes-vous un ami proche du patient ? » Mon rire faible s'est fait entendre dans la pièce. Tous m'ont accordé leur attention alors j'ai balancé : « Il est mon petit ami. Rien qu'à sa façon de me regarder, cela saute aux yeux. Vous êtes très idiot ou quoi docteur ? » Il s'est excusé mais je lui ai qu'il n'avait qu'à garder sa salive car je m'en fichais de ses excuses. Il a eu l'intelligence de m'enlever cette ceinture alors je me suis redressé. Il n'a rien dit de bon à part le fait que j'aurai mes résultats d'analyses dans trois jours. Après cela, j'ai demandé à Yoongi de le faire sortir vite fait de la chambre car il avait une voix affreuse. Cela m'énervait. Mes petits amis m'ont ensuite fait rentrer à l'appartement pour ma plus grande quiétude.

Trois jours après, j'allais mieux. Je n'avais plus aucune fatigue ni mal de tête. J'ai trouvé juste d'aller à l'hôpital seul pour récupérer mes résultats, et laisser les inspecteurs vaquer à leurs occupations. Arrivé dans cet endroit immonde après une trentaine de minutes de route, un infirmier, enfin si je pouvais appeler celui-là de cette manière au vu de sa nonchalance effrayante, m'a fait patienter à l'accueil pendant plus d'une heure. Ce n'était pas que j'avais un problème avec l'attente, le problème, c'était le lieu. Je me suis levé pour gentiment aller parler à l'infirmier douteux au comptoir : « Annonce-moi au médecin ou je t'assome. J'en suis capable. » Il a eu un mouvement de recul avant d'appeler son supérieur pour m'annoncer et s'est excusé de m'avoir oublié à l'accueil. J'ai rigolé à l'intérieur de moi car je ne savais pas du tout ce que les gens avaient à s'excuser comme des débiles en pensant effacer ce qu'ils avaient commis.

Je suis entré dans un bureau tout à fait normal, bien éclairé, climatisé, décoré de façon chaleureuse. C'était le même vieux docteur qui avait demandé à Jimin s'il était un ami proche de moi. J'ai soupiré de désespoir parce que la voix de ce type était horrible. « Faisons court. Je ne veux pas trop vous entendre parler docteur, lui ai-je informé avant qu'il n'ouvre sa bouche. » Il m'a demandé gentiment de me calmer et m'a proposé de m'asseoir.

Actuellement, je passe par un sentiment de détachement. J'ai l'impression d'être uniquement un observateur de ma vie, je ne me sens plus être l'acteur. C'est comme si j'observe mon corps et mon fonctionnement mental depuis l'extérieur. Je ressens une modification de la perception de la réalité. J'ai la certitude d'être isolé du monde environnant. Je crois que tout autour de moi est irréel. Le stresse et l'anxiété sont mon quotidien alors mon cerveau cherche à se protéger en s'anesthésiant. Le docteur venait de m'informer de tout cela. Je suis atteint du syndrome de la déréalisation a conclu le docteur après m'avoir fait tout un long discours durant lequel j'étais non seulement perdu, mais aussi ennuyé.

J'ai ri à gorge déployée car sa conclusion m'a paru drôle. Il m'a regardé bizarrement au lieu d'être content car j'ai ri à sa bonne blague. Un instant, j'ai failli lui demander s'il ne travaillait pas pour le parlement du rire par hasard. Je lui ai dit : « Je ne veux pas jouer. Donnez-moi mes vrais résultas. Je n'ai pas que ça à faire. » Il m'a répété que le laboratoire ne pouvait pas faire d'erreur. Il m'a vivement conseillé d'accepter ma maladie afin de me faire accompagner par des spécialistes.

Je l'ai prévenu que s'il continuait de me dire des débilités pareilles, j'allais appeler mes copains pour qu'ils le fassent taire. Il a souri : « Tes deux copains n'ont pas l'air de t'aimer. Ils se foutent de toi. Tu es si naïf gamin. » Je lui ai donné plusieurs arguments pour lui faire comprendre qu'il s'est trompé sur eux. Il a secoué sa tête de gauche à droite : « Tu déformes la réalité. C'est ta maladie qui te fait croire que tu es dans de bonnes mains. » Je n'ai pas pu m'empêcher de raconter au docteur nos nuits passionnées et leurs comportements envers moi. Il s'est levé d'un bond de son fauteuil, il a enlevé ses lunettes, il a même massé sa tête avant de la secouer de nouveau vivement. « Ce n'est pas de l'amour. C'est de la toxicité et la possessivité maladive. Ils te rendent dépendant d'eux pour mieux te détruire. En plus, qui laisse autant de marque sur son bien-aimé ? » Le docteur a dû voir mon corps quand j'étais hospitalisé. En effet, Yoongi et Jimin me laissaient beaucoup de suçons pendant nos moments intimes. Ils m'en laissaient même sur les bras, je n'avais jamais trouvé d'inconvénients. Au moment où je parlais avec le docteur, les traces de nos ébats de la nuit dernière étaient sur mon corps.

J'ai demandé au vieux monsieur de se taire. Je n'ai été atteint d'aucune maladie. En plus quand il me parlait de toxicité, je ne comprenais pas parce que je vivais bien la possessivité de mes petits amis. Je suis sorti de son bureau en me faisant le plaisir de fermer exagérément la porte. J'ai vu dans le couloir deux personnes qui riaient ensemble. Je me suis demandé si par hasard, ce n'était pas des pleurs que je percevais comme des rires. J'ai soupiré pour me ressaisir, ce docteur m'a embrouillé pour rien. Je suis sorti de l'hôpital, j'ai respiré de l'air frais. J'ai eu envie de faire les boutiques, et heureusement que j'avais pris la carte de Jimin.

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Salut ! Nous serions bientôt à la fin de cette histoire. 🤧🤧

J'ai refait un peu la couverture

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