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Il faisait beau ce matin, Yoongi m'amenait à l'université. Je l'observais conduire. Dans sa veste noire, ses cheveux soigneusement peignés en arrière, son regard sérieux et impénétrable, il avait l'air dangereux et sévère. Tout cela faisait que je le trouvais très attirant. Arrivés, il m'a fait promettre d'être sage au cours et m'a souhaité de passer une bonne journée. Après l'avoir remercié, je lui ai demandé : « Tu peux m'embrasser ? » Il m'a scruté un moment, il a appliqué avec sa main un mouvement sur mes cheveux puis a répondu : « Non ! » Je suis descendu de la voiture puis il est parti.

Je lui faisais la même proposition chaque matin maintenant, il refusait toujours. J'ai pensé qu'il me faisait baver pour le moment mais qu'il allait finir par céder. Ma patience avait une limite tout de même. Le jour qu'il céderait, je serais fou de joie. Je me suis attaché à lui, son sourire, ses câlins m'enivrent pour de vrai.

Le jour du décès de l'inspecteur Kim, Yoongi et Jimin m'avaient vu rire jusqu'à tomber au point de pleurer de joie. Ils m'avaient reproché gentiment la nuit avant de dormir de ne pas y prendre goût. Je ne les avais pas vus pleurer, se morfondre ou être triste. Je n'avais relevé aucune trace de peine dans leurs regards. J'étais soulagé. Je leur avais dit doucement : « Il voulait m'éloigner de vous. » Ils m'avaient ensuite câliner pour que je me sente bien. Je m'étais bien senti d'avoir éliminer l'obstacle qui était entre eux et moi.

J'ai fait sortir mon téléphone pour écrire un message à Jimin l'informant que je suis bel et bien arrivé à l'université. Je marchais doucement vers mon bâtiment. J'ai senti un bras autour de mon épaule, celui de Huening. Il était trop énergique pour moi ce garçon. Il m'est arrivé de le trouver insupportable dès fois. Il a souri et m'a complimenté : « Tu sembles de bonne humeur ce matin. » Il m'a attiré vers lui, il a posé ses mains sur mes hanches toujours en souriant. Je l'ai dégagé en frappant sa poitrine en criant : « Bordel ! Ne me touche pas. » Je suis maintenant à l'aise avec des gros mots, ce n'est plus un souci. Je l'ai quitté en pressant les pas vers le bâtiment. Il m'a rattrapé, et m'a retiré mon téléphone. Il a appelé son numéro avec mon téléphone puis me l'a remis. Il m'a informé qu'il m'écrirait. Je lui ai proposé de se taire puis nous avons marchons pour aller en salle.

Des semaines passaient tout doucement. J'apprenais de mieux en mieux à gérer un Huening Kai collant. Nous nous entendions bien, nous partagions toujours le déjeuner et écrivions beaucoup de messages. Je suis assis en classe depuis un moment avant que Huening n'arrive. Il m'a parlé d'un garçon qui lui a fait des avances. Je lui ai fait remarqué que ses yeux brillaient quand il me parlait de ce garçon. Il m'a répondu : « Pas plus que quand je pose les yeux sur toi. » J'ai rigolé et lui ai dit d'arrêter ses blagues. Pendant tout le cours, il n'a fait qu'écrire des messages avec son peut-être futur petit ami. J'ai soupiré en me concentrant sur le cours. Je ne comprenais rien de ce cours même avec tous mes efforts. J'ai noté que je devais aller voir le professeur à la fin du cours pour lui proposer de me donner des cours particuliers.

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