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C'est sûr ces mots qu'il me planta là, les bras ballants, à essayer de remettre de l'ordre dans mes idées. Cette attraction... pour la première fois depuis longtemps j'avais eut l'impression d'être entière. Cette partie dans l'ombre de mon âme avait été, comme mise en lumière. L'espace d'un instant je ne m'était plus sentie seule. J'avais était remplit d'un sentiment inexplicable.

J'inspirai a fond, fermai les yeux avant de les rouvrir pour faire face à Kols. Ce dernier me dévisageait toujours, mais cette fois ci avec un sourcil levé et un sourire suggestif.

- Ah la ferme, lui lançai je.

Il leva deux mains en l'air:

- Ah mais je n'ai encore rien dit moi. A part si tu souhaites que je te fasse un descriptif de cette scène tout droit sortit d'Orgueil et Préjugés...

- Orgueil et Préjugés sérieusement, le piquai je pour changer de sujet, je ne te savais pas si sentimental, mon pote.

Il rougit avant de se lever et de s'approcher de moi. Il agita son index sous mon nez:

- Tu ne m'auras pas comme ça Hera, ce qui vient de se passer cache quelque chose. Quelque chose que le vieux Kols compte bien découvrir. J'adore les ragots et je trouve toujours les réponses à mes questions.

Je repoussai son doigt en riant avant de lui mettre une petit tape à l'arrière du crâne.

- Ça, c'est pour cette idée du mégaphone!

- Aïe, se plaignit t'il, je te signale que Damon y a joué un grand rôle aussi.

Ah! Tiens, je l'avais oublié.

- Ne bouge pas, je reviens, dit je en rigolant à Kols.

- Je ne veux pas rater ça...

Nous remontâmes ensemble les escaliers. Les marchés en marbre étaient froides sous ma plante des pieds. Les dorures et les moulures qui le décorait me tapèrent dans l'œil et me firent me rendre compte combien ma vie avait changée désormais. Les murs de pierres anciennes de l'orphelinat étaient loins à présent. Kols ramassa le mégaphone jeté à terre en vérifiant qu'il marchait encore.
Il ricana comme si il se remémorait sa frasque. Je le fusillai du regard.

- Comment te l'es tu procuré même, demandai je.

- Je n'ai qu'eut à demander à Sarah, elle me l'a fournit dans la demi heure qui a suivi.

- Très spirituel comme occupation de bon matin, je soupirai.

Nous atteignîmes enfin notre étage et en m'engageant dans le couloir j'allais tambouriner à la porte de Damon. Cette dernière s'ouvrît sur un Damon souriant.

- Oui?

- Espèce de sale petit..., commençai je à tempêter en essayant de forcer le passage pour le frapper.

Il bloqua la porte de son pied en riant aux éclats. Nous fûmes aussitôt interrompu par un raclement de gorge sec. Je me retournai pour découvrir Katharina, à deux mètres de nous vêtut d'un jeans moulant, de hautes cuissardes et d'un top scandaleusement échancré.
Autant dire que mon accoutrement faillit me faire me recroqueviller. Faillit seulement. Damon sortit de sa chambre, l'air interrogateur. Je la toisai, tandis que je comprenais petit à petit ce qu'elle faisait ici.

- Je venais te chercher, Damon, minauda t'elle, tu es partit hier et donc tu as raté le moment où Mr Torrence a annoncé qu'on passerait la journée ensemble.

Mes joues me brûlèrent. La raison pour laquelle il était partit, était que je m'était enfuie comme une enfant face aux révélations qui nous avaient été faites. Je vis du coin de l'œil Kols s'enfermer dans sa chambre.

Les fiancés des ténèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant