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- Toi, persiflais je en le regardant d'un air furibond.

- Moi, confirma t'il avec un sourire l'air extrêmement fier de lui, la grève est finie à ce que je vois ! On met à nouveau des pantalons.

Mr Torrence eut l'air complètement perdu. Il gardait un semblant d'air calme mais sous son masque on pouvait devenir une stupeur que je comprenais parfaitement.
Ce crétin n'est pas censé me connaître et il parlait de mes jambes devant le maître de cette maison. J'étais pas tomber sur le plus futé. Car c'était bien lui. Mon promis, mon fiancé, tout ce que vous voulez. Cela devait forcément tomber sur lui.
Je l'avais pas vu venir celle là. Persuadé qu'un jeune homme accoutré comme il était cette nuit et ce matin, ne pouvais être important dans une maison que ne semblait jurer que par des costumes sur mesure et des cravates, je ne m'était pas demandé une seule seconde qui pouvait bien t'il être.

Mr Torrence pris la parole, coupant court l'étrange duel de regard auquel se livrait le crétin et moi:

- Vous voilà enfin, nous vous attendions depuis déjà vingts minutes...

- Vous n'avez pas vraiment distribué d'emploi du temps, répondis je d'un ton abrupt en levant les yeux sur lui.

J'allais à grands pas dans le fauteuil vacant et m'y laisser tomber avec fracas. J'entendis l'énergumène à côté ricaner.

- Bon, commençai je, je suppose que nous pouvons nous dispenser des présentations.

Le maître de maison me fixait, l'air éberlué. Mon manque de manières devaient peut être le choquer. Pourtant j'appercut un net amusement dans les yeux de Kallias. Il avait dis s'appeler comme ça. Kallias Aldrankarh. Je croisai mes mains pour cacher leurs tremblements.

- Hum, fit Mr Torrence, vous vous êtes déjà vus?

- Tout les jours depuis dix ans, fit Kallias.

Mais de quoi parle t'il encore, fulminai je intérieurement.

- Nous nous sommes... croisés ce matin, dit je, en omettant notre rencontre nocturne. Personne n'était au courant, je ne voyais pas pourquoi cela devrait changer.

Je regardais obstinément devant moi, refusant de le regarder. Je ne comprenais toujours pas à quel jeu il pouvait bien jouer. Et visiblement Mr Torrence non plus.

- Pour quelle raison suis je la seule a devoir me rendre ici, je demandai.

J'avais aperçu Drew dans la salle du piano et Damon et Kols ne paraissaient pas revenir de ce bureau.

- Vous n'êtes pas la seule, m'apaisa Mr Torrence, Drew est déjà venu et les garçons ne devraient plus tarder après vous. En fait, je préférai que ces rencontres se fassent chacun de votre côté. La force des demis dieux nécessite qu'on la traite avec sérieux. Comme tu le sais vous êtes issus de quatre famille. Chacune possédaient une force différente. On ignore encore lesquelles vont se manifester chez vous, mais il ne devrait pas se produire grand chose avant le jour de vos dix huit ans.

Mon cerveau qui tentait tant bien que mal d'assimiler toutes ces informations, beugua sur ces derniers mots. Rien avant mes dix huit ans? Dans ce cas qu'est ce qu'étais cette force qui avait dévastée ma chambre la veille au soir? Mon malaise ne fut pas perçu par l'homme en face qui continua de parler. Mais je sentis le regard interrogateur de Kallias peser sur moi.

- Enfin a condition que tout ce que vous racontez est la vérité, lançai je.

- Vous avez eut des manifestations directes de la magie des sorciers, vous avez donc bien conscience que notre monde existe. Votre monde.

Les fiancés des ténèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant