4-

265 23 23
                                    

Un rayon de soleil me frappa le visage me réveillant en sursaut. Je jetai un coup d'œil autour de moi. Le dortoir été désert. Je me vautrait un peu plus dans mes coussins en soupirant. La veille après la nouvelle de mon départ j'avais marché dans l'orphelinat sans but. J'avais croiser Camille sans même réagir à sa pique sur ma coiffure.
Puis le soir en entrant dans le réfectoire, tous c'étaient tus. J'avais compris que l'annonce de mon départ avais déjà fais le tour. Que l'on me dévisage j'avais l'habitude. Mais que l'on le fasse avec de l'admiration dans les yeux, ça par contre, pas vraiment. Mais bon il faut une première fois à tout.
Évidemment, Camille ne supporta pas l'attention dont j'étais l'objet. Elle c'était assise brutalement à côté de moi et m'avais foudroyée du regard.

- Tiens mais c'est Mme Folle- Dingue! Tu t'es bien éclater à parler aux plantes cet aprèm?m'avais t-elle dit.

- Non en fait mes tympans ne se sont toujours pas remis de tes ultras-son d'hier. Tu te souviens? Une histoire de grenouille je crois...

- Tu t'es bien amusée hein? J'espère que la famille qui t'adopte te mènera la vie dure.

- Oh je ne sais pas, je n'ai j'aimais côtoyé de milliardaire, lui avais je répondu d'un ton faussement blasé, et toi?

Ses yeux c'étaient agrandis de surprise. Ahah! Très fière de moi et de mon petit effet je m'était remise à manger. Camille c'était alors enfuie sous le regard de tous. Je n'avais pas enfreint la règle de Mr Stanley, aucun prénom n'avait été divulgué. Même si je doutais qu'un potentiel ennemi pouvait se trouver ici. Je pourrai le hurler dans les micros de l'orphelinat que personne ne s'en soucierai. Chose que j'avais déjà fait d'ailleurs... Pour annoncer que l'orphelinat avait atteint une rupture de chocolat, chose pour laquelle je n'étais évidemment aucunement responsable. Si vous pensez que quelqu'un à réagit...

Et maintenant j'étais là avec une migraine de tout les dieux en train de me demandez si je n'avais pas fais une énorme erreur. La réaction des adultes hier dans le bureau de Mme Rivaze m'avait fait réfléchir cette nuit. Les trois personnes présentes avaient agit étrangement. Mr Stanley avait peut être parut avenant, mais le regard qu'il avait lancé à ma directrice indiquait qu'il ne voulait pas qu'elle parle plus qu'elle ne devrai. Puis le papi nerveux qui avait dut sortir comme si ma seule présence risquait de le tuer lui et tout ses chats et enfin Mme Rivaze qui c'était interposée. Quels secrets pouvaient t'ils bien cacher? Je restai persuader que la question des nombreux ennemis de cet homme n'était pas le seul obstacle.

Mais après tout ici, une demande d'adoption était presque comme l'annonce de l'arrivée de Beyoncé à dos de requin au côté du roi du Bouthan. C'était remarqué, hors du commun et hautement improbable. Mme Rivaze devait être verte de rage qu'une telle opportunité se présente à moi, l'élève qu'elle détestait le plus. Le vieux devait être tout aussi atterré qu'elle, que mon dossier est put taper dans l'œil d'un couple aussi éminent. Mr Stanley ne faisait peut être que son travail.

Prenant mon courage à deux mains, je me levai et passai mes vêtements qui se résumaient à un jean noir troué par le temps et d'un t-shirt ACDC trop grand. Je jetai mon vieux sac à dos sur mon épaule et m'en allais. Tant pis pour le déjeuner. Je ne voulais pas affronter le regard des autres. Et nul adieu n'était de mise. En fait si... Je revins sur mes pas, et passai une main douce sur les feuilles du laurier rose. Lui il allait peut être me manquer...

Je ricanai lorsqu'une fille plus jeune que moi se leva et me regarda effarée, dire au revoir à une plante. Puis je tournai les talons et quittai pour de bon cet endroit qui m'avait vu dormir durant plus d'une décennie.

Mon trajet dans les vieux couloirs de pierre fut tout sauf sentimental. Je ne ressentais qu'un vide en les regardant, ne voyant que ces années de solitude à travers ces pierres froides et mélancoliques. Lorsque j'émergeais des portes, une foule se pressait sur le trottoir habituellement désert. Mr Stanley se tenait devant une voiture de luxe et essayait de calmer les gens qui avais l'air prêt à tout pour prendre un seflie devant la voiture. Je peux les comprendre, il ne se passais pas grand chose dans notre région. Encore moins, dans ce village perdu entre deux montagnes, où le dernier événement notable était la disparition du gâteau d'anniversaire de la boulangère. Finalement c'était le chien qui l'avait mangé.

Les fiancés des ténèbres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant