CHAPITRE 107

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Après une petite période de vacances j'ai fini par reprendre l'écriture. J'ai revu un peu le plan des chapitres à venir et je peux vous annoncer qu'on entre vraiment dans les ultimes chapitres (je vais pas vous donner de chiffre exact parce que j'ai jamais réussi à tenir mes objectifs à ce niveau...) 

J'espère de tout coeur que ça vous plaira ! 

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- Salauds, libérez-moi ! Au secours !

Des cris perçants troublaient le calme profond de la nuit tombante. Insensible, Celia descendit les escaliers vers la provenance de ce son, laissant seul sur le toit Takeru. Ce dernier avait tapé là où ça faisait mal et il le savait.

Elle le détestait pour ça mais elle n'allait pas s'acharner sur lui. Une autre personne bien plus intéressante l'attendait.

Arrivée au détour d'un couloir, elle surprit Tadao parler avec deux de ses subordonnés, la mine dure. Il ne tarda pas à se tourner vers elle quand il prit connaissance de sa présence.

- Sérieux, c'est quoi cette idée d'enfermer une omelette gueulante dans notre bâtiment ? T'as pensé aux oreilles du gang entier ? À notre bien ?

Les gars à côté de lui pouffèrent au surnom original qu'il venait de trouver pour la jeune fille. Celia esquissa un sourire sans émotion et s'approcha jusqu'à lui poser une main sur l'épaule :

- Elle va se taire dans quelques minutes, patience.

Tadao haussa ses deux sourcils de manière comique et une lueur de satisfaction brilla dans ses yeux.

- Elle est toute à vous, ma lady.

Entre Takeru qui l'appelait "ma reine" ou "Majesté" et cet imbécile qui lui avait trouvé ce surnom, Celia avait fini par rendre les armes et ne plus relever. À la place, elle fit signe au deux membres derrière de partir et, quand ce fut fait, s'adressa une nouvelle fois à Tadao :

- Reste ici et attend que je finisse avec "l'omelette gueulante". Je vais avoir une mission pour toi.

Intrigué mais intéressé, Tadao fourra ses deux mains dans les poches de son pantalon et se balança sur ses pieds.

- Aucun de mes poils bougera avant ton prochain ordre.

Sans un commentaire, Celia le dépassa et attrapa la poignée de la vieille porte en métal.

La pièce dans laquelle la blondasse avait été enfermée n'avait pas de fenêtre et ressemblait à une cellule insalubre de prison. Lorsque Celia ouvrit la porte, faisant surgir un peu de lumière de l'extérieur, elle vit une forme se recroqueviller et râler à mi-voix.

- Je pensais que t'allais au moins essayer de me surprendre, railla la cheffe. Se cacher derrière la porte aurait été ennuyeux, mais ça aurait eu le mérite de quelques efforts.

Au son de sa voix, la jeune fille sembla prendre conscience de l'identité de la forme dans la lumière. Avec un sursaut, elle se releva sur ses deux jambes tremblantes et fit face au visage fermé de Celia. Ses yeux bleus brillaient d'une haine qui n'égalait pas ceux brillant d'indifférence de son adversaire.

- Toi ! Salope ! T'as vraiment un grain, espèce de grosse tarée !
- Par pitié ferme cette porte, sa voix me donne envie de lui trancher la gorge, râla Tadao dans le couloir.

Sans un mot, Celia ferma lentement la porte qui retenait la liberté de la blonde. Cette dernière essaya de reculer d'un pas en prenant pleinement conscience de la situation.

Don't Save MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant