Kostajia était une ville envahit de roses de toutes les couleurs, de buissons d'un vert éclatant et de jolies décorations, elle était, selon le journal Rexnews, la plus belle ville d'Upea Pohjoinen. Ce pays était aussi considéré comme le plus beau pays de la planète, en bref Kostajia était bien placée au niveau beauté. Avant la guerre, il y avait des évènements tous les mois, des personnes venaient de l'autre bout de la planète pour y assister, enfin ça, c'était avant. Après que la guerre fut déclarée, le centre de Kostajia ressemblait à des ruines, avec quelques maisons debout. Tout était en cendre, ceux qui y vivaient encore, nettoyaient la ville tous les jours pour essayer qu'elle reprenne de la couleur, mais cela ne servait à rien, avec le vent les cendres revenaient au même endroit ou même dans les temps chauds, certaines maisons reprenaient feu. Le cœur de Kostajia ressemblait à des ruines, mais un peu plus loin de la ville, se trouvait une maison, magnifiquement conservé, où habitait une petite famille composée de deux personnes âgées (un homme et une femme) et d'un jeune homme âgé de seize ans. Devant la maison, on pouvait apercevoir des belles briques rouges sur la façade qui n'avaient pas été envahis par des feuilles, la porte d'entrée était largement arrondie et de couleur marron foncé, il y avait aussi deux fenêtres qui s'ouvraient de l'intérieur de même couleur que la porte, au niveau du toit se trouvait deux fenêtres avec un cache. Sur chaque côté et en haut de la maison se trouvait une fenêtre ronde, dernière s'y trouvait une véranda qui laissait place ensuite à un beau jardin fleurit et coloré, avec un long étendoir. Quand-t-on rentrait dans la demeure, on trouvait une grande table à manger, d'un côté, il y avait deux chaises et de l'autre côté qu'une seule chaise. Près de la table, se situait un comptoir qui séparé la salle à manger et la cuisine juste derrière. Deux couloirs s'offraient à nous, dans le couloir de gauche, se trouvait deux pièces, la première était le bureau du vieil homme qui fut dans sa jeunesse un architecte renommé, l'autre pièce était une simple salle de bain avec une baignoire, un lavabo, un bidet qui servait plus, une armoire avec miroir pour ranger les produits, les soins, les pansements etc. Dans le couloir droit se trouvait quatre portes, la première était la buanderie, avec machine à laver, sèche-linge en cas de mauvais temps, une panière de linge sale et deux placards pour les serviettes et gants. La deuxième porte était la chambre des personnes âgées, la troisième porte était celle de la véranda et la dernière porte était les escaliers en bois foncé de l'étage. Quand-t-à l'étage, se situé la chambre du jeune homme, il avait un bureau, un lit, une table de chevet, un placard et une bibliothèque.
L'homme était à la retraite et passait ses journées à lire les journaux et à cuisiner, sa femme s'occupait du jardin et du ménage, elle aimait particulièrement décorer, puis ranger sa demeure. Quand-t-au jeune homme, il passait ses journées à savoir qui avait assassiné ses parents il y a de cela huit ans, car à cause de la guerre, l'école avait fermé. Quand les enquêteurs trouvèrent la voiture de ses parents, il ne restait plus rien, les enquêteurs se disaient que s'était dû au violement choc entre les deux voitures, la voiture prit feu, mais le jeune homme n'y croyait pas, il pensait que c'était un assassinat car ses parents n'étaient pas bêtes pour laisser leur voiture prendre feu s'en sortir.
"-A table ! Prévenait la vieille femme enrobée.
-Laure, pourquoi cris-tu comme ça ? Demanda l'homme en enlevant ses lunettes.
-Je te fais rappeler que, ton cher petit fils, n'entend pas quand on l'appelle. Répondit Laure. Ben, à table !" Cria-t-elle de nouveau.
Les deux personnes âgées entendirent un brouhaha dans les escaliers.
"-Tu vois qu'il entend." Provoqua l'homme en souriant.
Sa femme le regarda noir, puis le jeune homme claqua la porte des escaliers.
"-Ben, la porte ! S'exclama Laure à son petit-fils.
-Excuse-moi mamie."
Ils se mirent tous à table. Laure regarda Ben et lui mit une tapette sur la main.
"-D'abord la prière."
Laure prit la main de Ben et celle de son mari et ils prièrent Luontoäti, la déesse de tous. Après deux minutes de prière, ils commencèrent enfin à manger.
"-Mathias, as-tu vu qu'ils essayent de retrouver la beauté de la ville ?" Demanda la vieille femme à son mari.
Mathias regarda sa femme, étonné qu'elle s'intéresse à la ville, car Laure avait toujours détesté les personnes du village, une fois un enfant était venu de la ville pour lui offrir une fleur et Laure, au lieu de le remercier, le disputa car il avait, sans faire exprès, piétiner ses jolis arbustes. Laure disait tout le temps, qu'elle n'avait pas le temps de se préoccuper des autres habitants, elle avait mieux à faire.
"-Depuis quand tu t'intéresses à la vie des autres ? Demanda Mathias.
-Il est de mon devoir de savoir ce qu'il se passe dans la ville où j'habite, n'est-ce pas Ben ?"
Ben regarda sa grand-mère la bouche pleine.
"-J-je"
Ben n'eut pas le temps de finir sa phrase que Laure lui coupa la parole.
"-On ne parle pas la bouche pleine, Ben."
Mathias soupira.
"Où veux-tu en venir ? Demanda-t-il.
-Ils auront potentiellement besoin de manœuvre, c'est pourquoi j'ai dit que Ben pouvait les aider." Dit-elle avec le sourire.
Ben recracha la nourriture qu'il avait dans la bouche.
"-Quoi ! Mais qui t'as dit que je voulais faire ça ? Questionna-t-il. Papi dit quelque chose."
Le grand-père ne sachant pas quoi dire sourit à son petit-fils.
"-Bon, tu commences cet après-midi." Annonça Laure.
Laure continua à manger, Ben regarda sa grand-mère désespérée et partit, il claqua la porte des escaliers et alla s'allonger dans son lit.
"-Pourquoi faire ça, elle disait tout le temps que les habitants de cette ville étaient étranges et qu'il était inutile de leur parler, pourquoi elle fait ça. Se dit-il en se redressant. Pourquoi vous n'êtes pas là ?" Pensa-t-il.
Ben se leva et alla prendre la photo de ses parents qui se trouvait sur son bureau.
"-Un jour, je retrouverais la personne qui vous a tué, je vous le promets." Dit Ben en posant la photo.
Ben prit une bouteille d'eau, la mit dans un sac et descendit avec.
"-Tu pars maintenant ? Demanda sa grand-mère qui débarrassa la table.
-Je préfère partir en avance, comme ça plus tôt j'aurais commencé, plus tôt je partirais." Lui répondit Ben avec un sourire forcé.
Il ouvrit la porte et partit en la refermant.
"-Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Mathias.
-Ben ne sait pas ce qu'il fait, il doit savoir la vérité. Lui répondit Laure. Du café ?" Proposa-t-elle.
Son mari tendit sa tasse en regardant Ben partir à travers la fenêtre.
"-J'espère que rien ne lui arrivera."
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La légende du soldat, 2343
FantasíaEn 2343, une guerre fait rage depuis bientot 20 ans. Partout de nouvelles nations voient le jour. Le monde connu de tous à changé depuis l'année 2323 aujourd'Hui il n'est plus le même. Ben Liqueur est un jeune homme de seize ans, orphelin depuis se...