𝐀𝐓𝐇𝐄𝐍𝐀 ( Réecriture )

2. ATHÉNA

TW: Mut!l@t!on

New York, États-Unis 1 septembre 2022

Ce soir encore je suis réveillée, je n'arrive pas à faire taire mes pensées qui deviennent incontrôlable plus les heures passent.

Encore et encore une insomnie, elles sont de plus en plus fréquentes ces jours-ci. Plus le temps passe, plus tous ça est entrain de me ronger. Me bouffer de l'intérieur, il va arriver un jour où je n'arriverais pas forcément à les stopper.

Et ça me tuera, mentalement comme physiquement...

Au moins quelques personnes seront contentes.

Mon corps ne supporte plus rien, on dirait une sorte de poids qui n'arrive plus à se soulever.

Je ressens juste de la tristesse, je suis hanté par mon passé douloureux et par mes fantômes qui me tiennent compagnie chaque instant de ma vie.

Encore combien de temps devrais-je supporter ça, chaque petit truc laisse une cicatrice sur ma peau.

Chaque toucher d'une personne, je me revois plus jeune coucher dans mon lit de petite fille à ne pas savoir quoi faire pour me débarrasser de tout ça.

Mais plus je grandis, plus je comprends. Même s'il n'y a pas grand chose à comprendre j'ai compris, je ne serais jamais aimer comme la petite fille en moi le voulais.

Je resterais quoi qu'il arrive une petite fille en manque d'affection et c'est vraiment désolant, rien que d'y penser.

Jamais tu aurais dû naître, regarde toi maintenant.

Faîtes que tout s'arrête s'il vous plaît, je ne supporte plus d'entendre ses pensées, elles me détruisent.

Aidez-moi je vous en pris...

Je suis là, dans mon lit à regarder le plafond. D'un coup une vague de larmes s'empare de moi.

Mes yeux pleurent mais mon cœur aussi. Ma gorge se noue m'empêchant de respirer et de me voir comme ça me donne soudain envie de vomir.

Je n'ai jamais vraiment su qui j'étais, je ne veux plus grandir mais je veux juste mourir. Échapper à ce qui m'emprisonne mais je dois accepter que c'est la vie que je mène maintenant.

Une vie qui j'ai envie finisse rapidement. Cette fin me semble tellement loin comment vais-je y arriver.

Je me sens seule...

Je ne veux pas être sauver mais être épauler comme moi je l'ai toujours fait pour les autres. On n'en revient toujours au même point, les autres passent avant.

J'ai l'impression de tout faire de travers. On me traite comme quelque chose que je suis pas forcément.

On répand des rumeurs sur moi, mais tout est faux, on ne sait pas une seconde ce que je ressens à longueur de journée. J'ai l'impression d'être un fardeau pour tout le monde. C'est peut-être pas qu'une impression.

C'est bon on a compris tu te sens seule, tu ne peux compter sur personne. Blablabla. On s'en fout.

C'est la vie que je mène désormais, personne n'à jamais vraiment essayé de me comprendre juste deux petites minutes.

Tout le monde me juge en fonction de comment je m'habille, de mes résultats scolaires. Le fait que je n'ai pas les mêmes passions que les filles de mon âge.

J'ai que dix-neuf ans je ne devrais même pas vivre ça.

Arrête de te plaindre cinq minutes veux-tu ?

Le seul moyen de les faire taire, le moyen le plus fort que j'ai.

Ma lame.

La seule qui me permet de me sentir vivante juste cinq minutes, même si je souffre énormément à chaque entaille. Je me sens VIVANTE.

Alors je me redresse et l'attrape sur ma table de nuit. Je souffle un grand coup... et me lance.

Un trait

Deux traits

Plusieurs traits et du sang partout sur mon lit. Je n'avais pas pensé que ça allait autant saignée.

Même faire ça tu n'es pas capable. T'es qu'une bonne à rien en vrai.

Ma lame tombe silencieusement sur le sol, pourtant elle fait trembler mon corps.

Je me suis tue et j'ai pleuré en silence jusqu'à ce que j'aille mieux.

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Bonjour / bonsoir

Chapitre encore cours mais je préfère qu'ils ne soient pas trop long.

Je n'ai pas envie que vous vous lassez au bout de 2 chapitre.

Dites moi ce que vous en pensez.

On se retrouve pour le prochain chapitre

BONNE LECTURE...