Chapitre 5

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• Céleste POV

Un mois plus tard je me baladais dans les rues de Madrid, j'étais venu plusieurs jours avant le grand prix de Barcelone. Comme tout le monde du reste, après les États-Unis nous ressentions pour la plupart le besoin de se reposer un petit peu avant de recommencer les courses.

Cela faisait donc deux jours que j'étais seule a Madrid voulant visiter cette ville. Mais ce matin je m'étais totalement perdue. Je sortie mon téléphone et appela à l'aide.

« Non mais Céleste, t'es manchot ou quoi? Bon d'après la géolocalisation que tu m'as envoyé tu dois marcher tout droit face à toi, tu prends la bouche de métro et tu t'arrêtes 4 arrêts plus loin. Tu me rappelles quand tu es sortie ok ?

- Ok ok Carlos. Comment je dis ticket déjà ?

- billete de metro, c'est tout con, dit-il en rigolant »

Depuis la soirée Ferrari nos rapports c'était grandement améliorés. On était presque amis. Parfois il m'envoyait même des publications drôles qui passait dans son feed instagram.
A vrai dire après son abandon a Imola, il avait craqué contre l'écurie. J'avais entendu sa dispute avec Mattia et nous avions passé quasiment la nuit sur la piste vide à discuter.
Il m'avait confier sa pression constante et son stress d'être un raté pour sa famille.
Depuis quand nous nous voyons c'est plutôt amicale. Mais parfois sans savoir pourquoi ni comment, il redevenait détestable a mon égard.

En grimpant dans le métro je me repassait tout ce dont j'avais parlé avec Toto, j'ai pu faire les essais à Miami pour avoir de la visibilité auprès des écuries, mais il était encore tôt pour entamer de réels négociations. D'après Toto, Otmar Szafnauer, Alpine, et Andreas Seidl, Mclaren, auraient montrés de l'intérêt pour m'engager en pilote l'année prochaine. Je n'en ai parlé a personne car ne crions pas victoire trop vite. D'autant que peut-être que les pilotes sur la sélette ne sont eux mêmes pas au courant.
Entre les deux grands prix je m'étais entraînée comme une folle, et me voici en Espagne pour une nouvelle semaine de course. Nous n'étions que Mardi mais je sentais que la semaine allait être longue.

« Ah bah vous êtes là ! »

Je rangeai mon téléphone dans mon sac en apercevant Lando, Pierre et Carlos. Je les salua et nous commencions à marcher en direction d'un bar, une fois installé on s'organisait pour ce soir.

« Charles, Max, Yuki, et euhh... Georges arrivent à 18h, ils prendront un uber pour venir jusqu'a chez moi.

- Que faut il ramener a boire Carlos ?
lançais-je

- Des filles, il me répondit sèchement. »

Et voilà rebelote, le Carlos désagréable. Je ne comprend pas pourquoi il est comme ça. Je lève les yeux au ciel et lui lance une pique acerbe avant de me tourner vers Lando qui me fixait depuis le début.

« Quoi ? Je souffla

- Je connais ton secret...

- Lequel j'en ai plein ?

- Le mec que tu fr.... »

Je plaqua ma main sur sa bouche, prise de panique. Je ne souhaitait pas que mes petites affaires personnelles soient étalées devant tout le monde. Et je pense que Pierre n'apprécierait pas de savoir ce genre de chose par tiers personnes.
Je me leva et tira Lando avec moi a l'extérieur du bar.

« Qui ? Je le défiais du regard.

- Daniel, il explosa de rire en sautant sur place.

- Mphfff, comment tu l'as su ?

- Vos seuls conversation sur whatsapp c'est « rejoins moi » ou encore « tel jour, tel heure » mais vous êtes des vrais petits cochons. J'avais son téléphone dans l'avion en rentrant de Miami. Il pouffa comme un gamin.

55 - CARLOS SAINZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant