Je venais d'arriver à Singapour, j'admirais la vue qui se dressait face à moi. Il faisait nuit et une multitude de lumières s'illuminait par la baie vitrée de ma chambre.
Nous étions le vendredi soir, mon départ d'Italie a été rapidement, comme a chaque fois quand j'étais contrarié j'agissais de la même manière. Je me renfermais sur moi même et me concentrait sur le travail, évitant au passage, le plus de personne possible.
Toute cette situation m'agaçai, je ne supportait plus ces secrets, cette tension constante et ma façon de réagir face à cela.
Francesca était partit après la course, c'est tout ce que j'avais su. Je n'avais parlé a personne des révélations qu'elle m'avait fait. Tout le monde ignora la vérité sur le week end au grand prix de France, et vu la situation actuelle c'est mieux ainsi.Je décidai finalement d'aller me coucher, sinon le réveil sera bien trop pénible.
En me couchant je sentait un vide en moi, un vide qui me faisait de plus en plus mal. Alors que j'étais passé de la haine au désir, puis à l'indifférence totale, j'en étais maintenant au stade où chaque fois que mon cerveau n'avait plus de distraction, il pensait, et dés qu'il pensait chaque respiration était une torture.J'avais beau aimer mes amis de toute mes forces, je n'avais pas envie de me tourner vers eux. Je n'avais pas envie de me confier ou de pleurer.
Chaque soir alors que je tentais de sombrer dans le sommeil, mon cerveau refaisait la même chronologie des événements.J'étais arrivé il y a maintenant deux ans dans les paddocks. J'ai rencontré un grand espagnol qui était désagréable à la moindre occasion. Après un an et demi d'indifférence et de pic sanglant, on a commencé a tisser des liens, on a commencé a ressentir le besoin d'être toujours proche, d'avoir toujours un contact physique l'un avec l'autre même dans des situations lambda. Ce besoin s'est transformé en jeu, puis on a tous les deux succombés, et ensuite.
Plus rien.
Le jeu n'aurait jamais dû exister. Si ce besoin que nous avions était sincère et réel nous n'aurions pas eu besoin de ce jeu. Pas eu besoin que tout nous explose au visage.
J'étais perdue face a son comportement tellement lunatique. J'aimerais savoir ce qu'il pense et ressent réellement.
Les révélations de Francesca avait une nouvelle fois foutu le bordel dans ma tête.Je fini comme chaque nuit a sombrer d'épuisement.
« Lewis : Debout marmotte. J'ouvrais un oeil puis tirait la couette sur mon visage en grommelant. Cel, il est 11h. J'arracha la couette en regardant Lewis prise de panique. Il me tendit un grand gobelet remplit d'un liquide vert. Tiens, c'est un smoothie, il est bon et tiens au ventre. Je suis venu vers 9h, mais tu dormais profondément et ton visage étais tellement marqué par la fatigue que je préférais te laisser dormir le plus possible.
Céleste : Merci. Ma voix était complètement cassée, je me leva pour me diriger vers la salle de bain. Effectivement j'avais une sale gueule.
Lewis : Tu veux toujours pas en parler ?
Céleste : Non Lewis... Je passa de l'eau froide histoire de décongestionner un peu tout ça. J'essayait de me maquiller pour avoir meilleure mine.
Lewis : Mais pourquoi ? Ca fait plus d'un mois que ton comportement a changé et pourtant tu ne dis rien.
Céleste : Plus j'en parlerais plus j'aurais vos avis, plus ça deviendra réel. J'ai pas envie. »
J'avais fini de m'habiller, j'attrapa le smoothie que m'offrait le métisse et commença a le boire tout en prenant le chemin du circuit. Lewis m'indiquait qu'a midi, le directeur de course souhaitait faire un discours.
J'acquiesçai et marchait en sirotant mon petit déjeuner à la paille.
Je regardais autour de moi comme si je découvrais l'envers d'une course formule 1.
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55 - CARLOS SAINZ
FanfictionDon't blame me, love made me crazy Céleste donnait tout pour sa carrière, elle était indépendante, peut être trop. Céleste Maligni / Carlos Sainz.