55 - CARLOS SAINZ

Chapitre 25

J'étais allé me balader avec Carmen dans les petites rues de Monza. Nous avions décidé de déjeuner au soleil avant les qualifications.

C'était tellement agréable car j'adorais ce genre de ville. Le soleil était puissant aujourd'hui, j'avais mis un très longue robe pour couvrir le plus possible mon corps d'ombre sans pour autant avoir trop chaud.

Mes talons claquaient sur le bitume, on passa nos badges a toutes vitesses. On rigolait en se regardant, nous avions l'air bête de courir en plein milieu des paddocks. Nous étions presque en retard, et le stand Mercedes était bien sur tout au fond.
Arrivées la bas, on regarda les garçons, je me dirigea vers les stands Ferrari pour voir Charlotte, elle en sortait au même moment toujours avec ce regard noir.

« Céleste : Eh Cha, je venais te voir ca va ?

Charlotte : Oui oui, vient on va chercher un verre.

Céleste : Attend je voulais voir Charles, il est pas encore en piste. Elle attrapa mon bras et me tira dans la direction inverse.

Charlotte : Non c'est bon tu le verras après.

Céleste : Mais qu'est ce qu'il te prend ? Vous vous êtes disputé ?

Charlotte : Oui. Son ton ne me convainquait pas, mais je préférais ne rien dire »

Nous étions finalement toutes les trois devant le motorhome Ferrari entrain de boire une boisson, Kate avait envoyé un message pour avertir qu'elle entrait dans les paddocks. Carmen connaissait bien Kate aussi.
Alors qu'on courrait pour la rejoindre en entendit quelqu'un crier le nom de Carmen, on s'arrêta pour se retourner vers la personne. J'ai cru que le sol s'ouvrait sous mes pieds quand je reconnu la personne.

Une blonde qui faisait ma taille s'avançait vers nous. Elle était habillée d'une petite robe légère rouge, les couleurs de l'écurie qu'elle soutenait. Elle était toute sourire et prit Carmen dans ses bras. Puis quand elle me vit, son sourire s'effaça pour se transforma en un rictus hypocrite. Francesca a toujours été comme ça avec moi.

« Francesca : Bonjour Céleste. Et bah on a pas l'habitude de te voir si bien habillé. Elle jugea ma tenue de haut en bas.

Céleste : Bonjour Francesca, comment vas-tu ? Que fais-tu ici?

Francesca : Que serait un grand prix d'Italie sans que je sois ici ? Elle rigola. Les paddocks me manquaient.

Carmen : Carlos sait que tu es là ? Elle semblait tout aussi étonnée que moi.

Francesca : oh  oui bien sur. Je suis arrivée hier. Mais je n'ai pas eu l'occasion de vous croiser. Kate vient de m'envoyer un sms, elle ne devrait pas tarder.

Charlotte : Oui c'est ce qu'on allait faire justement. Viens Céleste, Carmen. Elle glissa ses bras dans ceux de Carmen et moi. A plus tard Francesca »

Charlotte me tirait presque pour que j'avance, j'étais sidérée de la voir ici. Trop de questions se bousculaient.

« Céleste : C'est pour ca que tu faisais la gueule ? Elle approuva. Pourquoi tu m'as rien dit ?

Charlotte : Parce que j'étais hors de moi. Et que j'allais faire sortir cette énervement que je contenait.

Céleste : Et lui ? Mais ? Il lui reparle bien avant qu'on est couché ensemble ! Il jouait sur deux tableaux ?

Charlotte : J'en sais rien. Je lui ai pas parlé aujourd'hui, Charles est énervé lui aussi.

Carmen : Mais ils ont l'air de quoi devant les autres ? Enfin ils sont ensembles ? Elle posait la question qui me brulait les lèvres