On avait beaucoup discuté durant la journée.
Il avait approfondi ce qu'il me racontait concernant sa famille, ses craintes de ne pas être a la hauteur de son père multiple champion du monde, d'être une nouvelle fois rabaissé dans ses yeux... C'e n'était pas facile pour lui, la pression l'accompagnait chaque jour, et même si il adorait ses cousins, leur présence sur le paddock lui rappelait sans cesse qu'il devait être a la hauteur du nom Sainz.
Et puis j'ai constaté qu'il n'était pas tant aventurier que je l'aurais cru, il se tenait toujours au conformités, aux règles. Sa rupture avec Francesca a été compliqué surtout pour ses parents qui voyaient leur fils de 28 ans bientôt père pour assurer la continuité du nom. Quand il me dit ça, je sentit mon échine frémir... je ne correspondais pas aux plans de ses parents.Il avait pu profiter et se venger a sa manière en devenant rebelle face aux règles depuis sa rupture, mais il restait tout de même très vague sur le sujet.
Alors j'avais décidé où nous dinions ce soir, je voulais trouver quelque chose d'original et qui le sortirait de ses habitudes de vieux riche. Bien que j'adorais mon vieux riche.« Carlos : Mais dis moi comment je dois m'habiller au moins ! Il ralait depuis 2 heures.
Céleste : Oh tu m'énerves ! Tiens tu mets ca! Je sortit un short beige et une chemise blanche de son sac, ainsi que des baskets.
Carlos : Mh. Merci. Il grognait alors que je rigolait en finissant de me préparer. »
On grimpa dans un taxi, les sièges étaient tout abîmés a l'intérieur et des breloques qui tintaient tombaient du plafond, Carlos grognait de nouveau car de sa grande taille en prenait dans le visage.
Le vieux monsieur qui conduisait nous adressa un sourire charmant sous sa grosse moustache grise. Je lui montra l'adresse sur mon téléphone et il nous conduisait là bas.Arrivé sur place je tirais sur la main de mon pilote qui regardait tout autour de lui.
Il y avait juste un vieux panneau a peine lisible avec le nom du restaurant, et il fallait s'engouffrer dans la jungle.« Carlos : J'ai beau parler leur langue on va se faire tuer, t'as pas la tronche d'une mexicaine toi, ils vont te vendre au marché noir Céleste !
Céleste : Mais qu'est ce que tu raconte... regarde! »
Nous arrivions sur le bord d'une plage, des coussins au sol faisaient office de siège et les tables n'étaient que des tapis, tout était illuminé de guirlandes de taille, couleur et formes divers et variées. Une petite maison en bois de toute les couleurs faisait office de bar/restaurant et de la musique latine était propulsé depuis une basse.
« Carlos : T'as trouvé comment ?
Céleste : Sur le blog d'une voyageuse en sac a dos. Apparemment ils font des burritos incroyable! »
On se retrouva donc assis sur ses coussins à déguster les meilleurs burritos que j'ai pu manger.
La discussion était fluide, il me faisait beaucoup rire. Quand je le regardais les battements de mon cœur doublait d'intensité, mais une boule de stress apparaissait aussi dans mon ventre.
Carlos était un homme compliqué, qui ne montrait que rarement ce qu'il pensait réellement, j'avais peur de m'attacher a la mauvaise image, ou de me faire des idées.
Oui nous passions du temps ensemble, oui nous nous comportions parfois même comme un couple depuis ces derniers jours, mais était-ce une passade ? Ou un accord tacite entre nous? Les questions fusaient mais n'osait pas traverser mes lèvres.La musique latine me faisait sortir de mes songes qui commençaient a m'engouffrer dans l'angoisse. Je me releva en lissant ma robe et tendit ma main a l'espagnol qui me regardait étonnée. « Viens on danse » souriait-je comme une enfant. Et il attrapa ma main en rigolant. Nous avions retiré nos chaussures et on commença a danser une salsa, bien que j'étais nulle en danse latine je m'accrochais a ses épaules en riant.
• CARLOS POV
J'entendais son rire, je regardais ses yeux verts, je sentait son odeur de monoï et noix de coco.
Elle était enivrante, je n'avais jamais pensé désirer autant quelqu'un, elle était drôle, intelligente et compétitrice. Elle était moi en Femme, juste un peu moins torturer par l'angoisse et les doutes, enfin je crois...Elle m'a toujours obsédé, elle avait quelque chose dans son regard qui était indéchiffrable, elle était si forte mais a la fois j'avais envie de la protéger. Je savais pertinemment qu'elle n'avait pas besoin de moi pour cela, elle était indépendante, elle transpirait la force de caractère et l'audace. Mais quelque chose depuis le premier jour où je l'ai vu me poussait vers elle.
J'avais passé un an à défier l'autorité de mon père, a me comporter comme un connard avec un nombre incalculable de femmes, a ne se foutre que de moi et mes amis proches. Je l'ai traitée comme une moins que rien, mais j'adorais son repondant, ses yeux qui me fusilles et qu'elle me résiste. Je ne sais pas pourquoi j'avais lancé ce jeu entre nous, c'était stupide parce qu'au fond ca me rendait dingue d'être toujours repousser un peu plus loin d'elle.
J'en devenais dingue de jalousie, j'en étais même venu a en vouloir à Charles, Charles qui est son meilleur ami, son frère mais moi aussi je voulais être proche d'elle, la soutenir et lui parler. Pourtant je continuais d'être un connard pendant bien trop longtemps.Je sais que je devais lui parler, me confier, me livrer, mais j'avais peur qu'une fois que je lui ai dévoilé ce qui tournais dans ma tête, ce que j'ai pu faire, elle me repousse.
J'étais là, sur une plage de Tulum a danser avec elle, je ne voulait pas que ce moment s'arrête, je ne voulais pas la perdre à nouveau.Je voulais faire taire ces pensées, alors je plongea sur ses lèvres et la tenant par ses fines hanches, je l'a souleva du sable pour la coller a mon torse. Elle passa ses mains dans mes cheveux pour approfondir le baiser. Dieu qu'elle me rendait dingue.
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55 - CARLOS SAINZ
Fiksi PenggemarDon't blame me, love made me crazy Céleste donnait tout pour sa carrière, elle était indépendante, peut être trop. Céleste Maligni / Carlos Sainz.