Chapitre 32

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Nous étions partis un peu comme des voleurs après la course.
Carlos était partit en pôle position et a été percuté par George... Il a été contraint d'abandonner.

Nous n'avions pas encore parlé, je sentais bien qu'il était frustré mais qu'il tentait de le cacher. J'avais peur que le moindre mot de ma part le face exploser.

Nous venions de s'enregistrer au guichet et voir nos valises partirent en soute. Quand nous passions la sécurité je sentit sa main attrapé la mienne. Je ne dit rien entremêlant mes doigts aux siens. J'avais vraiment une main minuscule par rapport a lui.

« Carlos : C'est des places classe eco, c'était plein la business.

Céleste : Ca me va très bien ! »

Il me souriait, je sentais que c'était un peu forcé car sa mâchoire restait contractée. Une fois dans l'avion et décoller, je releva l'accoudoir entre nous, et je me blottît contre lui. Je sentais son corps se détendre et son bras passer autour de moi.

« Carlos : Pardon, j'ai pas envie de gâcher notre voyage.

Céleste : T'as le droit d'être grognon, c'est frustrant ce qu'il s'est passé. Mais ne doute pas de tes capacités »

Il embrassa doucement mon nez et je fini par m'endormir contre lui, le temps du vol.

Nous étions dans un taxi direction l'hôtel qu'il avait réservé. Une fois garé je découvris des petites maisons en terre blanche, rustique, simple et magnifique avec le décor de la mer et les fleurs sauvages s'étalant de partout autour de nous.

« Carlos : Je n'ai pris... qu'une chambre... ca te dérange ?

Céleste : Non t'en fait pas »

Il déverrouilla notre chambre, elle était spacieuse et une grande baie vitrée donnait sur la mer. Il faisait nuit alors les lumières se reflétait sur l'eau, et le bruit des vagues était le seul bruit ambiant.
Je posa ma valise et en extirpa un haut de pyjama avant de filer rapidement sous la douche.
En sortant pour aller me coucher j'avais enfilé un haut oversize Mercedes et une culotte.

« Carlos : Tu vas pas dormir comme ca? Il grogna

Céleste : Comment ?

Carlos : Avec un haut Mercedes.

Céleste : Oh mais si, j'adore dormir a côté d'un pilote Ferrari avec un haut de l'équipe adverse. Je devrais trouver un red bull tiens, encore mieux »

Je rigola alors qu'il m'attrapa par les hanches pour me faire tomber sur le lit.

« Carlos : Amuses toi a ca, et tu porteras surtout aucun haut. »

Je sentit mes joues rougir et mon cœur palpiter a cette phrase. Je décidai d'ignorer la boule de chaleur qui apparaissait dans mon ventre et de me glisser rapidement sous les draps en entendant l'eau couler.
Plusieurs minutes passèrent et finalement je senti un corps chaud se coller contre mon dos, et des bras fort m'encerclé, il était torse nu et l'odeur de son gel douche me faisait tourner la tête.

« Carlos : Ca va tes bleus ?

Céleste : Ca va, j'arrive a bouger sans trop de douleur, les cachets marchent bien. Je cicatrice vite, mais c'est moche a voir.

Carlos : Mais pas du tout, ça fait guerrière. »

Je rigola et remua contre lui pour trouver une bonne position pour m'endormir. Ses bras se crispèrent contre moi.

« Carlos : Arrête de bouger.

Céleste : Pourquoi ?

Carlos : Parce que.

55 - CARLOS SAINZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant