Chapitre 27

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Le lendemain quand je regagna ma chambre je trouvais un mot sur mon lit.

J'avais attrapé l'enveloppe, elle portait mon prénom manuscrit.
Je l'ouvrais en pensant que c'était l'hôtel qui avait posé ca.

« Céleste,

Je suis nul pour parler, nul pour écrire aussi.
Je voulais simplement m'excuser pour hier, et pour toutes les fois où je t'ai fait du mal.
J'aimerais retourner a ce vendredi soir en france et que le temps s'arrête.
J'aurais aimé que tu connaisses l'ancien moi, tu aurais eu plus d'estime pour moi, tu ne m'aurais pas détesté et je ne me détesterais pas de te voir comme ça.
Mais tu fais pour autant ressortir en moi l'envie de redevenir meilleur. Je suis désolé de ne pas l'avoir fait avant de lancer ce jeu.

Je te promet de te laisser tranquille, de ne plus t'importuner et de te laisser être heureuse.
Une partie de moi ne cessera de veiller sur toi petite étoile.

Pardon.

Carlos. »

Le papier glissa de mes mains, je senti le vide m'emplir de plus en plus, le sol sentait s'ouvrir sous mes pieds.
Connaissez vous l'expression, on se rend compte de la valeur des choses que lorsque que l'on l'a perdu ?
Mon cerveau tirait la sonnette d'alarme, Carlos m'avait prouvé en quelques lignes tous les doutes que j'avais. Il voulait me protéger de lui même alors qu'il qu'au final il n'est que bon pour moi. Oui on s'est fait du mal, mais nous aurions pu peut-être trouver une solution. Communiquer.

Au final ces quelques lignes signait la perte du pilote dans ma vie. Je pris mon téléphone et composait le numéro de la personne que je voulais le plus voir. Hormi Charlotte mais elle était a des milliers de kilomètres de moi.

« Daniel : Allo ? Je n'arrivais pas à prononcer de mot, seulement mes sanglots sortait de mes lèvres. J'arrive »

Quelques minutes plus tard j'entendais des pas courir dans le couloir, et la porte s'ouvrir a la volée. L'immense corps de l'australien se plaqua sur moi, je crois que j'étais entrain de tomber. Il me maintenait fort contre lui en essayant de comprendre ce qu'il se passait.
Pour toutes réponses je lui pointais la lettre des mains.

Il m'avait fait m'assoir sur mon lit pour lire la lettre d'une main et me tenir contre lui de l'autre bras.

« Daniel : Il est dingue... il posa un baiser sur mon crâne. Putain il m'énerve...

Céleste : Dan... je... crois bien que...

Daniel : Je sais Cel, calmes toi. Il me berçait doucement.

Céleste : Tu penses que c'est foutu ?

Daniel : Il te dit clairement qu'il t'aime là Céleste. Donc non je ne pense pas. Mais il va falloir que vous parliez sincèrement. Mais laisse lui du temps. Il est blessé lui aussi, c'est indéniable.

Céleste : Merci Dan... merci d'être là.

Daniel : T'es bien la seule fille avec qui j'ai couché que je réconforte pour un autre. Je rigola entre mes larmes avec lui.

Céleste : j'avais peur de te perdre en ami quand justement... nous deux ca s'est arrêté.

Daniel : Je t'ai fait la promesse dès notre première nuit que tu pourrais toujours compté sur moi. »

Il m'aida par la suite a faire ma valise pour le japon, je n'avais pas la force d'aller voir la course mais il m'encouragea a garder la tête haute. Il me disait que je ne devais pas croire a une fin mais a un renouveau justement. « C'est juste la fin de votre jeu Cel, pas de votre histoire » j'essayais de le croire. De toutes mes forces.

55 - CARLOS SAINZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant