Chapitre 15

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La course débutait dans deux heures, je courrais partout dans l'enceinte principale.

J'avais passé mon samedi à travailler avec Mercedes, je ne voulais voir personne, j'étais vraiment énervée. J'avais pris la décision de m'ouvrir et de laisser aller mes sentiments, et ils m'étaient revenu au visage d'une telle force que je ne voulais pas accepter la réalité.
Le samedi matin quand j'avais rallumé mon portable j'avais une dizaine d'appels manqués de Carlos à 3 heure du matin. Je ne savais pas ce qu'il me voulait a cette heure, mais j'avais bien pris soin de l'éviter jusque là. Ainsi que ses messages durant la journée me demandant où j'étais.

« Toto : je vais encore te faire courir, mais peux tu apporter ces accréditations a l'entrée centrale ? Il me tendait des pass pour des invités de dernière minutes. »

Je courrais donc dans l'autre sens, les gens attendaient, je les saluait et les aidait a se situer dans le paddock. Je repris ensuite le chemin inverse en traversant le couloir du batiment.

« Carlos : Hop hop hop. Il venait de sortir d'une des pièces, il entoura mon ventre de ses bras pour m'arrêter. Qu'est ce que tu fais ?

Céleste : Je travaille et tu me déranges. J'essayais de retirer son bras mais il serra plus fort.

Carlos : Et tu n'y pas eu une minute pour me répondre depuis plus de 24 heure ?

Céleste : J'avais pas envie de te parler honnêtement. Je me retourna pour le regarder. Il etait si beau dans sa tenue de pilote que j'avais du mal a tenir tête.

Carlos : C'est pas rapport à vendredi soir ? J'hocha la tête. J'ai vu les storys en rentrant a ma chambre, je me suis douté que ca t'énerverais. Mais c'était juste une sortie entre pote Cel.

Céleste : Ca fait un an et demi maintenant que je suis sur les paddocks. Je connais les sorties entre pote et les sorties pour choper. La c'était clairement pour choper et Lando m'en a même parler avant.

Carlos : Oui mais j'ai pas choper.

Céleste : Rien ne t'en empêchait, tu y ai aller donc t'avais forcément un optique.

Carlos : eh, pas du tout. Tu connais très bien mon optique. Il glissait sa main dans mes cheveux. Une fille la bas était fiancée avec un golfeur, alors j'ai bien discuté avec elle car elle était gentille et surtout totalement en dehors de la soirée. Comme moi.

Céleste : pourquoi tu m'as appelé autant de fois a 3h?

Carlos : Je voulais venir te voir, j'avais vu les storys et je me doutais bien que tu bouderais.

Céleste : Je vais avoir 26 ans Carlos, je ne boude plus. C'est juste... je sais pas. C'est confus.

Carlos : Je sais, mais ne t'inquiète pas, et surtout arrête de jouer au chat et a la souris. Parle moi. Il attrapa mon menton et me regardait avec un petit sourire charmeur.

Céleste : Je dois y aller. Je posa un baiser sur sa mâchoire. Fais attention pendant la course. »

Je me recula dans son étreinte. Il fallait maintenant regagner les garages, la course n'allait pas tarder à débuter.
Alors que les ferrari étaient en bonne voie pour prendre le podium, j'entendis « casse moteur Sainz » dans mon casque. Je le retira pour me diriger vers l'écran qui diffusait de manière plus générale la course.
En effet on apercevait Carlos perdre de la vitesse, il s'engouffra dans une voie de décélération pour isoler la voiture, mais tout a coup de la fumée sortait de son moteur.
Le feu commençait a grossir alors que Carlos n'arrivait pas à bloquer sa voiture, il était en pente et si il lâchait les freins elle allait reculer sur la piste. Je le voyait faire des grands signes et crier a la radio « non non non » mon coeur se serra.
Le feu était maintenant gros, et le touchait, je commençais à angoisser en voyant personnes agir. Il finit par jeter son volant et sortir rapidement.

55 - CARLOS SAINZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant