55 - CARLOS SAINZ

Chapitre 4

Ces quelques jours à Monaco étaient passés a vitesse grand V, Céleste avait déjeuner avec ses parents et Pierre, elle était heureuse d'avoir pu passer quelques heures avec eux. S'en était suivit du repos avant le départ pour Imola.
La valise pleine elle descendit de l'avion accompagnée de l'équipe Ferrari, elle avait profité des heures de vols pour parler avec Mattia des projets a venir, il était évident qu'il n'avait pas de sièges vacant pour elle, mais comme Toto et Mattia avaient décidés, la voir passer du temps dans diverses écuries attirait l'attention des autres et pouvaient créer des envieux.
Ce soir il y avait la réception organisée par Ferrari, et demain les essais.

L'hôtel réservé pour l'occasion était magnifique, la facade rouge contrastait dans l'environnement très vert, les chambres étaient revêtus de pierres, tout était typique de l'italie. Les filles enfilèrent rapidement un maillot de bain pour profiter de la piscine. Arrivé aux abords de la piscine en pierre, Carlos et Charles étaient déjà dedans. La jeune pilote se sentit instantanément mal a l'aise de se retrouver si peu couverte devant Carlos, elle avait l'impression d'être nue et totalement démunie. Elle s'allongea rapidement sur un transat a côté de Charlotte.

« J'ai de la chance d'avoir un mec pilote, ricana-t-elle

- C'est vrai que c'est pas m...mal. »

Elle déglutit difficilement en finissant sa phrase, en effet Carlos sortait de la piscine. Il avait fait une impulsion sur ses bras pour s'extraire de la piscine face a elle, les muscles de ses bras se tendirent. Une fois sur ses jambes hors de la piscine il passa une main dans ses cheveux avec l'eau qui ruisselait sur son torse musclé. Céleste souffla, elle avait chaud surement a cause du soleil se disait-elle. Elle se pensait dans une publicité pour un parfum avec l'athlète en face d'elle.
Elle décida de se lever pour foncer dans la piscine préférant couler au fond plutôt que de continuer a le fixer ainsi. Elle se félicita de porter des lunettes de soleil en cet instant.

Pendant qu'elle se baignait en discutant avec Charles, l'attachée presse des garçons arriva.

« Les garçons on va faire une vidéo pour la page youtube. Ça sera un blind test. Je vous met un bipper au milieu de l'herbe et vous devez courir depuis une ligne pour répondre en premier. En maillot de préférence ça fera des vus.

- C'est un peu de la prostitution, lacha Céleste en rigolant.

- Au moins ça me mache le travail pour le soir, rétorque Carlos en se frottant le torse. »

Elle baissa ses lunettes de soleil pour le fusiller du regard. Il avait repris ce sourire narquois qu'elle détestait tant. Les garçons se mirent en position et Kloé, l'attachée presse, mis en marche les premières musiques après s'être assurée que tout était ok avec le cameraman.
Charlotte et elle regardaient le jeu depuis la piscine, elles rigolaient bien devant les garçons qui se poussaient, se faisaient des croches pieds sans délicatesse en espérant gagner. Leur complicité était contagieuse.

« J'adore leur amitié, souffla Charlotte.

- C'est vrai que c'est cool à voir.

- Les filles nous avons fini de tourner, vous voulez faire une partie ? Lança Kloé. »

Les deux femmes se regardèrent et acquiesça en même temps. Ça ne pouvait être que drôle. Elles sortirent de l'eau pour rejoindre les deux pilotes qui attendaient sur la ligne qui délimitait le jeu.
La première musique retentit, tous s'élancèrent, Charles poussa Charlotte sur le gazon pour venir taper sur le buzzer, il hurla la repose et tapa sur son torse de fierté.

« Mais t'as un problème mon pauvre, rigolait Céleste en aidant Charlotte a se remettre debout »

Les parties s'enchaînaient dans la bonne humeur. Une musique d'Abba retentit et Céleste partit comme une fusée, elle avait déjà accumulé plusieurs points. A un mètre du buzzer elle se retrouva étonnée de ne plus toucher le sol. Elle se retrouvait maintenu par les hanches contre un torse musclé. Elle releva la tête sur Carlos, qui l'a tenait fermement contre lui. Tout son corps réagit a une vitesse éclair, comme si de l'électricité traversait ses veines.