Chapitre 17: Déjà vu... ✿

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Mason
  
 
  

Si tu penses que tu vas rentrer chercher le Ram au garage, tu te trompes largement ! T'as bu comme une putain de pochtronne, alors montes, je te ramène chez toi ! Grondai-je, à travers la fenêtre de ma voiture, tandis qu'elle continuait de marcher en m'ignorant.

J'étais fou de rage, depuis sa petite danse langoureuse avec Josh. Néanmoins, je ne l'étais pas assez pour la laisser prendre le volant dans l'état qu'elle était.

Elle s'était carrément bourrée la gueule, enfilant les bières comme du petit lait. Heureusement, j'en avais échangé deux à moitié vides avec les miennes qui l'étaient déjà.

Tellement obnubilé par sa conversation avec son collègue qu'elle n'avait même pas remarqué la supercherie.

Voyant que Madame têtue ne comptait pas s'arrêter, ni même répondre à mes demandes. Je stationnais ma caisse sur le côté et rattrapais cette petite peste titubante en quelques foulées.

Mon ange avait le don de me rendre dingue.

L'autre soir au garage, je m'étais rapidement aperçu qu'elle était jalouse, alors depuis j'avais tout fait pour la garder loin de moi. L'évitant au maximum et ignorant chacun de ses appels.

Un petit rien aurait pu avoir raison de moi.

J'avais demandé à Jay de la surveiller pour moi cette semaine. Elle avait passé deux soirées avec mes frangins et d'après lui, tout roulait pour elle.

Lorsque je fus à sa hauteur, j'attrapais son bras pour qu'elle s'arrête. Son regard émeraude rempli de haine pour ma personne me fit enfin face.

Oh mon Dieu ! Le grand Mason Moore se souvient de moi... Scanda-t-elle avec sarcasme. Tu n'es plus occupé à jouer avec ta Barbie ?

Mon palpitant s'emballa instantanément lorsque je me rendis compte qu'elle était encore une fois jalouse.

Aria, arrête ton cirque et monte avec moi, s'il te plaît... Tentai-je  gentiment.

Elle haussa un sourcil, l'air surprise que je l'appelle par son prénom, mais en même temps vu comment elle avait l'air furax, je ne savais plus comment la nommer pour ne pas la faire vriller plus.

Brusquement, elle retira son bras et me toisa une seconde avant de me crachait avec dédain :

Non !

Là, c'était moi qui étais surpris.

Non ?

Non ! Je n'en ai pas envie ! Tu sais quoi ? Tu ferais mieux de continuer de m'ignorer comme tu l'as fait cette semaine...

Je soufflai d'exaspération, pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi bornée.

Mon ange, j'te conseille de grimper dans cette putain de caisse ! Sifflai-je à bout de nerfs entre mes dents.

Je venais de me taper un retour de Londres et je pensais juste partager une bière avec les gars, avant d'enfin rentrer me coucher. J'étais exténué à cause du jetlag et je n'avais pas la patience nécessaire pour négocier avec une petite peste capricieuse et alcoolisée.

MAZE Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant