Chapitre 41 : Promesse...

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Mason

J'arrivais devant le portail de l'entrepôt, quand elle me balança sa petite pique, je la regardais sûrement comme un demeuré, ne comprenant pas ce qu'elle voulait vraiment dire par là. Elle compris rapidement que j'étais perdu et continua:

- Moi non plus j'aime pas quand c'est toi qui m'ignores crétin ! Et je déteste que tu décides d'énormément de choses pour moi depuis mon retour...

Ok, je comprenais enfin son petit cinéma de cette semaine. Elle avait voulu me faire subir ce que je lui faisait.

- Mais moi Mon ange, je fais ça pour te protéger...

- Arrête, souffla t'elle, tu m'ignorais bien avant que le 4x4 commence à me suivre...

- Pour te protéger de moi... Si j'avais le choix, crois moi tout serait complètement différent! Déclarai-je irrité pendant que je garai la voiture.

***

Une fois dans mon bureau, je lui indiquais le fauteuil pour qu'elle puisse s'assoir le temps que je signe la paperasse du jour que mes hommes avaient déposé durant la journée.

- Merci mais non merci! Dit-elle tout en se baladant dans la pièce.

- Fais comme tu veux...

Alors que j'essayais de me dépêcher, elle passa derrière moi et regarda par-dessus mon épaule.

- J'te dérange pas? Demandai-je amusé par son comportement.

- Non, t'inquiète pas. Répliqua-t-elle pas un brin gêné.

- Qu'es ce que tu cherches? On ira plus vite, non?

- Je cherche la vérité... Vu que tu ne veux rien me dire, je trouverai par moi même. C'est quoi exactement ? Demanda-t-elle en pointant les feuilles devant moi.

Je soupirai fort, comprenant qu'elle allait de toute manière insister encore et encore. Je décalais mon fauteuil en arrière et la fis s'asseoir sur mon genou.

Ce jour-là, j'étais tout bonnement incapable de me tenir loin d'elle.

Prenant la première page, je lui expliquais en quoi chaque code correspondait et lui montrais comment je validais les commandes rentrantes et sortantes de mon hangar.

Comme cet après-midi au stand de tir, elle était très studieuse et écoutait attentivement mes explications.

Je ne comptais pas lui faire voir tout les détails de mon business, ne souhaitant toujours pas qu'elle comprenne de quoi il en était vraiment.

- Enfaite, c'est de l'import/export Mon ange. Rien de plus. Déclarai-je tout en enroulant une mèche de ses cheveux autour de mes doigts.

Elle inclina la tête dans ma direction, me scanna de ses yeux de jade et me demanda enfin:

- Je suis censée te croire?

Je hochai lentement la tête, n'arrivant pas à dissimuler mon sourire en coin.
C'était vrai en plus, j'achetais pour revendre aussitôt.

- De l'import/export de? Continua-t-elle un brin irrité par mon manque de réponse.

Elle essaya de se relever mais je l'en empêchais, passant mon bras autour de son ventre, l'attirant encore plus contre moi.

- De pièces détachées, c'est bon t'es satisfaite ? Déclarai-je alors qu'elle se débattait.

- Bien évidemment, Monsieur Moore, j'aime terriblement que tu me prennes pour une conne.
J'ai envie de rentrer chez moi, s'il te plaît.

Sa colère était montée d'un cran, je relâchais enfin mon étreinte, la laissant à contre cœur quitter mes bras.

- Jt'ai promis un repas avant...

- Non, merci je n'ai plus faim, tes mensonges m'ont coupé l'appétit! Rétorqua-t-elle sèchement alors qu'elle se dirigeait déjà vers la porte.

- Mon ange, ne gâche pas tout...

- Pardon? Tu te fous de moi Maze... Que je ne gâche pas tout... Elle était furieuse. C'est toi qui as tout gâché entre nous y a quelques années et tu gâches encore tout aujourd'hui, alors ne t'avise pas de me remettre la faute sur le dos...

Son regard s'était assombri, elle croisa ses bras sur sa poitrine et ajouta d'un ton dur:

- Ramène moi!

Sur le chemin du retour, je m'arrêtais dans un drive-in pour prendre à emporter, elle ne voulait rien alors je pris à manger pour au moins six personnes, m'assurant qu'il y aurait suffisamment quand son appétit reviendrait.

L'ambiance était électrique dans la voiture, et je ne lui avais pas encore annoncé qu'elle devrait passer la nuit chez moi, vu que j'avais donné leur journée aux hommes qui la veillaient jour et nuit.

Alors que je prenais la route en direction de ma Villa, elle tilta enfin, plissa ses yeux et tourna la tête dans ma direction.

- Pourquoi on va chez toi là ?
J't'ai dis que je voulais rentrer chez moi! Gronda-t-elle.

- Parce que j'ai donné leur journée et soirée à mes hommes, donc tu dois rester chez moi pour se soir. Dis-je sans quitter la route des yeux.

- Bien évidemment ! Souffla-t-elle avec agacement.

Le silence régna de nouveau dans l'habitacle. Une fois arrivé à bon port, elle fila en direction de ma chambre, j'allai déposer les sacs remplis de bouffe sur le comptoir de la cuisine avant de la rejoindre.

J'avais sentit que se mytho dans mon bureau était celui de trop. Je ne voyais pas comment j'allais pouvoir arranger les choses ce coup-ci.

Quand j'entrais dans ma chambre, je la trouvais en train de farfouiller dans ma commode. Elle en sortit un tee-shirt et un de mes boxer.
La tension en elle se sentait lorsqu'elle claqua les tiroirs pour les refermer.

Sentant ma présence, elle se retourna pour me faire face et retira ses chaussures les jetant n'importe où, puis elle commença à déboutonner sa robe, la laissant tomber à ses pieds.

J'étais totalement fasciné par la scène qui se jouait devant moi.

- Ça va? Je te dérange pas? S'écria-t-elle soudain, me sortant de ma contemplation.

Voyant que je ne répondais rien, elle souffla fort et continua son effeuillage. Glissant sa culotte en dentelle le long de ses jambes, son soutien-gorge ne mit pas longtemps à retrouver le reste de ses habits au sol.

Elle était complètement nue devant moi, j'étais subjugué, ne la lâchant pas du regard.

La colère la faisait respirer fort et sa poitrine dansait au même rythme.

- Tu vois tout ça, dit-elle le regard mauvais, tu n'y toucheras plus jamais!

Elle commença à enfiler mon boxer rapidement.

- C'est une menace? Demandai-je, en inclinant la tête sur le côté pour mieux voir son postérieur.

Elle releva la tête, après avoir attrapé le tee-shirt sur le pied du lit puis elle ancra son regard émeraude dans le mien. La sauvageonne que j'avais entre perçu à la clinique la veille était là devant moi.

- Non, juste une promesse !

MAZE Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant