Chapitre 12 - être à ses côtés

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•Dorcas rentra chez elle aux alentours de neuf heures du soir, après une longue ronde dans l'enceinte de son ancienne école, et elle leva les yeux au ciel en entendant des gémissements provenant de la chambre de Sirius

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Dorcas rentra chez elle aux alentours de neuf heures du soir, après une longue ronde dans l'enceinte de son ancienne école, et elle leva les yeux au ciel en entendant des gémissements provenant de la chambre de Sirius.

Elle toussota pour s'annoncer, mais les bruits ne s'estompèrent aucunement, alors elle employa la manière forte : elle cassa une carafe d'eau vide au sol, et croisa les bras en attendant.

Les ébats qui se déroulaient dans la pièce d'en haut se stoppèrent nets, alors elle sortit sa baguette de sa poche pour réparer la carafe et la remplir pour s'en servir un verre.

Cinq minutes plus tard, une fille et un garçon qu'elle ne connaissait pas apparurent, gênés.

Dorcas souffla bruyamment.

Sirius avait une nouvelle fois congédié ses amants sans une once de politesse.

— Désolé, murmura la jeune-fille avant de quitter la maison, le garçon sur ses talons.

Dorcas entreprit de ranger la cuisine, laissée par Sirius dans un état lamentable, avant que ce dernier n'apparaisse à son tour, une dizaine de minutes plus tard, échevelé avec rien d'autre sur lui qu'un caleçon et une chemise ouverte.

— Alors, c'étaient qui, eux ?

Depuis deux semaines, Sirius avait la fâcheuse tendance de ramener n'importe qui, sans prendre la peine de se renseigner sur eux.

— J'ai rencontré le mec dans un bar, on a bu quelques verres ensemble. Sa copine est ensuite arrivée, et je leur ait proposé de s'amuser un peu, voilà tu sais tout.

Il avait l'air détaché.

Fantomatique.

Comme c'était le cas depuis un mois.

Depuis que Regulus avait eut le culot de se pointer chez eux pour annoncer à son frère avoir tué Ila.

— Sirius, il serait temps que tu...

— Passes à autre chose ? Coupa Sirius, hors de lui. Oh, arrêtes avec tes sermons, Dorcas, je t'ai rien demandé.

Dorcas pinça les lèvres.

Il est juste dans une mauvaise passe, se dit-elle pour éviter de sortir de ses gonds. Ça finira par lui passer.

Oui, ça allait lui passer, mais quand ? Il était très touché par la mort d'Ila. Elle le comprenait fort bien. Mais ce n'était pas une raison pour se délester de toute sa mauvaise humeur sur sa meilleure amie.

— Sauf que c'est pas ce que j'allais te dire, rétorqua froidement la jeune-fille.

Elle prit une assiette maculée de sauce tomate, laissée  à l'abandon par Sirius, et la posa sans une once de délicatesse dans l'évier moldu, poussée à bout.

Les maraudeurs : l'entrée en guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant