Chapitre 11 - partie 1 : sombre Noël

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Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter toutes vos réactions / réflexion / impressions ! Lire vos commentaires est, je pense, ce qui me motive le plus à ne pas abandonner cette fanfiction :) 

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Au sein de la pièce de réunion du QG, tout le monde était en effervescence. Tout le monde, à part Sirius, qui se contentait de jeter un oeil las aux allers et venues des uns et des autres, et de faire semblant écouter ce brouhaha incessant qui les entourait.

Ila avait disparue.

Disparue.

Depuis quatre jours, tout le monde était affairée à la chercher, mais personne n'osait dire ce que tout le monde pensait tout bas.

Il était surement déjà trop tard pour la jeune-fille.

Elle avait disparue depuis quatre jours à présent. Si ils la retrouvaient, et que dans le plus grand des miracles elle était encore en vie, dans quel état serait-elle ?

Sirius claqua sa langue contre son palais, et se leva de son siège. Personne ne remarqua ce mouvement dans la pièce, bien trop occupés à débattre sur la meilleure façon dont il fallait procéder pour retrouver leur camarade. Personne, à part Dorcas.

Cette dernière quitta la conversation qu'elle entretenait avec Benjy, et le rejoint dans le vestibule, alors qu'il revêtait sa veste en peau de dragon.

— Ne perds pas espoir, Sirius, on la retrouvera.

— Non.

Dorcas pinça les lèvres, ne sachant que dire.

Sirius était bien conscient que depuis quatre jours, il ne répondait que par monosyllabe, et du ton le plus sec possible.

— Rien n'est perdu, Sirius, il faut qu'on continue à se battre pour elle. Il faut garder espoir !

— Arrêtes.

Il la poussa légèrement, et ouvrit la porte d'entrée. L'air frais de fin décembre lécha ses joues, et il cligna des yeux, ébloui par les lumières de noël scintillantes, installées par les moldus, dans la rue.

Dorcas s'engouffra à sa suite, lui emboitant le pas.

— Tu rentres ?

— Oui.

— Tu ne veux pas continuer à chercher des indices sur l'endroit où se trouve...

— à quoi bon, Dorcas ? Souffla Sirius, agacé.

Il commença à tracer sa route, et sa meilleure amie le suivit. Il avançait à pas lents, presque au ralentit, mais elle trottinait, ses bras ramenés contre son corps, surement pour essayer de conserver la température de son corps à un chiffre raisonnable.

— Tu vas attraper un rhume, constata Sirius.

Elle n'avait pas eut le temps d'enfiler son manteau, ni son écharpe ou son bonnet.

— C'est pas grave. Je veux pas te laisser seul. Je peux transplanter avec toi, si tu veux ? Et te préparer à manger ? Merlin, il est minuit passé et on a pas encore eut le temps de manger.

— Pas faim.

Dorcas haussa les épaules.

— Un thé bien chaud, alors ?

Sirius leva les yeux au ciel, et s'arrêta brusquement, pour fixer sa meilleure amie d'un regard sec.

— Dorcas, j'ai envie d'être seul. J'ai envie de marcher seul. Laisses loi, s'il te plait, et va jacasser ailleurs.

Les maraudeurs : l'entrée en guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant