Chapitre 14 : Fake it until you make it

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Sirius porta sa tasse de café à ses lèvres, en goûtant la saveur.

Noir, sans sucre.

Parfait. Comme il l'aimait.

La salle de réunion du QG n'avait pas changé depuis ces nombreuses semaines où il n'y avait pas posé les pieds. Elle était toujours accueillante, en opposition aux discussions qui s'y déroulaient en réunion.

Ce matin là, l'ordre tout entier était convié. Seuls quelques membres seraient absents, trop occupés par leur travail ou leur mission pour faire preuve de leur présence. Quand enfin, tout le monde fut arrivé, il ne leur resta plus qu'à attendre Dumbledore.

— Il parait qu'il va annoncer la mise en place d'une sécurité renforcée à Poudlard, chuchota James à l'oreille de son meilleur ami.

— Ah bon ? En quel honneur ?

— J'ai entendu les jumeaux en parler, dit James. Je ne sais pas à quel point c'est grave, mais si...

Il n'eut pas finit sa phrase que la porte s'ouvrit, dévoilant le directeur de l'école, vêtu d'une robe pourpre.

Sirius lui trouva l'air vieillit, pourtant cela ne faisait pas si longtemps que ça qu'il ne l'avait pas vu.

La guerre changeait un homme, de ses pensées à ses traits physiques, songea-t-il.

— Bonjour a tous, dit poliment Dumbledore avant de prendre place, entre Lily et Fabian.

Il étala quelques documents sur la table, ajusta ses lunettes en forme de demi-lunes sur son nez aquilin, et s'éclaircit la gorge avant de poser ses yeux bienveillants sur Sirius.

— Avant toute chose, je tiens à souhaiter à nouveau la bienvenue à Sirius, qui après une bien longue absence nous est revenu.

Des applaudissements accueillirent les paroles du fondateur de l'ordre, et Sirius exécuta une révérence humoristique, accompagnée d'un mouvement de main en guise de salut royal.

— Merci, merci, dit-il d'un ton faussement pompeux. Je sais que je vous ai manqué, en même temps, ne suis-je pas un être inoubliable ?

James, à ses côtés, leva les yeux au ciel en souriant.

— Et le voilà redevenu imbus de sa personne, répliqua son meilleur ami avec humour.

Ils échangèrent tous deux un regard complice, avant que Sirius ne reprenne la parole, avec cette fois-ci tout le sérieux dont il était capable :

— Plus sérieusement, je tiens à vous remercier. J'ai traversé une sombre époque, mais je vais bien mieux et je suis plus déterminé que jamais à combattre contre les forces du mal.

Les maraudeurs : l'entrée en guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant