Pas à l'aise pour un sou, Alice demeurait dans la rutilante voiture de collection du bel italien.
A peine le moteur en marche, qu'Aurelio s'était empressé de lui demander son adresse, et les deux filaient droit vers ce studio ou elle vivait.La jolie brune ne pouvait ignorer la chaleur étouffante qui se propageait dans l'habitacle. L'homme auprès d'elle était outrageusement beau. Cette chemise blanche tranchait parfaitement avec le teint halé de sa peau. A son poignée une impressionnante montre à la valeur vraisemblablement exorbitante venait rehausser ce charisme qu'il maitrisait à la perfection.
Aurelio avait une main sur le volant, et une autre sur sa barbe brune.
Alice n'osait ni lui parler ni le regarder. Elle priait pour que le trajet se fasse en silence et rapidement.— Puis-je savoir ce qu'il est arrivé à votre jupe?
— Elle s'est déchirée... en s'accrochant à une barre métalique.
— Vous n'êtes pas blessé j'espere? S'enquit en se tournant vers elle.
Alice fut touché par cette nouvelle attention qu'il lui portait
— Je ne pense pas.
— Votre patron a eut la mauvaise idée de vous envoyer sur place. Ce n'est clairement pas prudent de vous y envoyer seule.
— Clément pensait bien faire.
— Cet homme ne s'est pas comment traiter les femmes ! Cingla Aurelio sans pouvoir se contenir.
Parce que lui savait s'y prendre? Devait elle lui rappeler qu'il l'avait plaqué sans un mot?
— Il n'y est pour rien. Je suis très maladroite... Vous devez vous en douter. Le défendit elle sans s'en rendre que cela l'agaçait.
Ou s'en souvenir?
— Votre patron vous plait tant que ça?! L'interrogea t-il alors qu'il venait d'immobiliser la voiture à cause d'un feu rouge.
Alice aurai aimé qu'il ne lui pose jamais cette question embarrassante. Et ce feu semblait être le plus long de toute sa vie mouvementée. Elle sentait le regard pesant du bel italien sur elle.
— Je vous demande pardon?!
— Clément Beaujois n'est pas un homme fait pour vous. Dit il comme s'il en avait le droit.
— Qu'en savez vous? Cela ne vous regarde pas ! Vous ne me connaissez pas. S'empressa de répondre Alice décontenancée par son audace.
— J'en sais bien plus que vous le pensez Mademoiselle Germain. Affirma Aurelio en démarrant enfin après que le feu soit devenu vert.
Venait il de reconnaitre qu'il l'avait reconnus? La situation était beaucoup trop embarrassante pour qu'Alice lui pose d'avantage de questions.
— Vous pouvez vous garer ici. Indiqua t-elle soulagée de retrouver son immeuble.
Aurelio jeta un oeil critique au bâtiment délabré.
Comment pouvait elle vivre dans un tel endroit alors qu'elle avait fais de brillantes études d'architecte?—Dois-je vous accompagner? Proposa t-il.
— Non non surtout pas ! Se pressa t-elle de répondre en le fusillant du regard.
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Un amour presque oublié
RomanceAlice est une jeune femme plus ou moins bien dans sa peau. Désespérée d'enfin trouver l'amour, le vrai, elle tombe sous le charme de son patron, un bel architecte qui ne semble pas s'intéresser à elle. Alice ne baisse pas les bras, et continue à e...