Un amour presque oublié

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Vendredi.

Le vendredi le plus heureux de toute leur jeune vie.
Innocemment, Alice avait donné rendez-vous chez elle à Aurelio.
Sans savoir que ce jour allait être le dernier qu'elle partagerait à ses cotés.

Sa mère n'était pas là pour la nuit elle était de garde à l'hôpital. Alors ce fut tout naturellement, qu'Alice avait proposé à Aurelio de passer cette soirée d'anniversaire tout les deux.

Le bel italien avait refusé dans un premier temps, en sachant pertinemment que se retrouvait seul avec cette jeune fille qu'il adorait tant ne l'aiderai pas à rester maitre de ses désirs.

Mais Alice s'était montrée insistante, alors il avait cédé.

Alice portait une jolie petite jupe patineuse qu'elle avait fait assortir à un T-shirt blanc.

Elle s'empressa d'envoyer une photo d'elle à ses amis pour qu'ils lui donnent leur avis sur sa tenue via leur groupe sur MSN*.

Léa : T'es canon Alice. Je vois que t'as suivi mon conseil en sortant cette jupe audacieuse.

Guillaume : Ça te va bien mais je pense que c'est pas approprié pour la soirée.

Léa : En quoi c'est pas approprié?

Guillaume : Je sais pas.

Léa : Toujours là pour faire le relou Guigui.

Guillaume : Je suis pas relou. J'essaye juste de réflechir comme quelqu'un de responsable. Elle est quand même en train d'inviter un gars de dix-huit ans chez elle, en pleine nuit. Pendant que sa mère est au taff.

Alice : On en a déjà parlé Guillaume. Je fais entièrement confiance à Aurelio.

Guillaume : C'est bien ça le problème. Tu le connais depuis à peine trois semaines.

Léa : Guillaume t'es vraiment angoissant comme mec ! Laisse Alice kiffer sa vie.

Alice : Merci de me soutenir Léa.

Guillaume : Je te soutiens aussi Alice. Juste que... je m'inquiète pour toi c'est tout.

Alice : Tu n'as pas à t'inquiéter. Je sais ce que je fais. Je vais avoir dix-sept ans dans quelques semaines. Quoi qu'il se passe ce soir... Je l'aurai murement réfléchit.

Léa : On le sait ma belle.

Guillaume a quitté la conversation.

Léa : Laisse le bouder. Il a tendance à te surprotéger ces derniers temps.

Alice : Je sais pas ce qu'il lui arrive.

Léa : N'y pense pas et amuse toi bien.

Alice : Tu as raison. Bisous.

Aurelio n'était pas venu les mains vides. Après avoir jeter un rapide coup d'oeil à l'immeuble il sonna à l'interphone.

« Tu peux monter. Etage 4, appartement 403 » lui avait indiqué Alice à travers le micro.

Le bel italien avait grimpé les marches deux par deux, impatient de la retrouver et de l'avoir rien que pour lui durant toute une nuit.

La porte de l'appartement 403 était entrouverte. Il frappa deux coups pour indiquer qu'il était là.

— Entre Aurelio. L'invita t-elle derrière la porte.

Lentement, il poussa la porte en bois avant de découvrir cette superbe jeune fille un chapeau d'anniversaire sur la tête et un sifflet en papier au bout de ses lèvres.