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Le chauffeur venait de se stationner devant un immeuble haussmannien à l'architecture typiquement parisienne. Ce genre de bâtiment français datant du second empire n'appartenaient qu'aux grosses fortunes du monde et Alice ne s'étonna pas qu'Aurelio puisse posséder un tel bâtiment.

Elle appuya sur l'un des nombreux boutons dorés afin d'annoncer sa présence.
Un bip lui indiqua que la porte était déverrouillée. 
Alice pénétra subjuguée par la beauté du lieu. Elle qui raffolait des belles pierres et des constructions anciennes, elle était servie.

Le bruit d'une serrure la fit lever les yeux vers cette incroyable escalier en colimaçon qui faisait face au Hall.

La jolie rousse compris qu'elle devait gravir les étages. Sa fine sacoche sous le bras, elle monta rapidement les quelques marches qui les séparaient de cet homme imposant qui allait certainement lui compliquer la tâche.

Elle avançait le ventre noué et avec cet impression de marcher vers un contre-destin, d'avancer tout droit vers ce passé qu'elle avait encore du mal à digérer.

Elle aperçut une porte entrouverte au première étage, elle s'approcha avec hésitation avant de frapper deux coups.

— Entrez Mademoiselle Germain. L'invita une voix grave.

Une voix suffisamment forte pour la faire trembler en une fraction de seconde.
Alice expira en prenant le temps de faire sortir l'air de ses poumons avec un exercice de respiration qu'elle avait l'habitude d'utiliser dans les situations de grand stress.

Elle poussa la lourde porte, découvrant un lieux à couper le souffle. De grandes fenêtres éclairées l'appartement, l'égayant au passage. La décoration était raffinée et moderne, aucune faute de gout ne venait dénoter l'endroit.

La silhouette d'Aurelio se posta devant elle.

Le coeur d'Alice s'emballa de nouveau sans qu'elle ne puisse rien y faire. Le regard du bel italien l'enveloppait entièrement. Elle crut y lire du désir, mais elle balaya rapidement cette pensée.

— Bienvenue Mademoiselle Germain.

— Merci. Répondit Alice.

— Suivez moi, mettons nous à l'aise dans le salon.

Avant de le suivre, Alice se débarrassa de ses chaussures pour les poser sur le sol.

Aurelio se retourna surprit pour l'observer avec amusement.

— Je déteste marcher en chaussures
dans un logement. Se justifia la jolie rousse.

La bel italien ne répondit pas et continua de la guider jusqu'aux immenses canapés présents dans le salon.

Aurelio tendit alors un bras pour la débarrasser de sa veste, Alice s'exécuta avec trouble.

Il la fixait toujours avec le même regard brulant et quand sous sa veste, sa parfaite silhouette lui apparut enfin, Aurelio déglutit devant ce corps voluptueux et sensuel.

— Installez-vous. Pria le bel homme après avoir posé la veste sur un meuble.

Alice était assise en face de lui. Le moment était très pesant, il ne faisait que la fixer sans cesse, sans relâche.

Elle se sentait fondre, elle se liquéfiait.
La jeune femme se donna de la contenance en sortant de quoi écrire.

— Commençons. L'invita Aurelio.

— Très bien. Répondit Alice en se raclant la gorge.

La jeune femme devait agir avec professionnalisme. Plus vite elle bouclerait ce projet plus vite Aurelio sortirait de sa vie.

Un amour presque oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant