A bord du Jet privée d'Aurelio, Alice se sentait soudainement toute petite.Elle n'en revenait pas. Il possédait un avion personnel et il agissait comme si c'était une chose banale et anodine.
Le bel italien avait embarqué avec aise, son téléphone plaqué contre l'oreille. Et vu le ton de sa voix, le sujet semblait important voir très, et l'italien niveau LV2 d'Alice ne lui permettait pas de comprendre la conversation.
La jeune femme prit place en face d'Aurelio, avant que l'avion n'eut décollé.
Elle lorgna un regard insistant sur cet homme. Son visage était encore légèrement rougis par la lutte, mais cela ne semblait pas déranger Aurelio, visiblement habitué à en venir aux mains.
Et dire que quelques heures auparavant il avait livré un combat violent contre Guillaume.
Alice avait eu si peur qu'Aurelio reçoive un mauvais coup, maintenant qu'elle l'avait retrouvé. Elle refusait de le perdre.L'avion venait de décoller et Aurelio reposa son téléphone sur la table qui les séparait.
— Tout va bien? Osa demander Alice.
— Je vais à Rome avec la femme de ma vie. Comment les choses ne pourraient elle pas aller? Avait il répondu avec spontanéité.
Alice ne pensait plus que son coeur pouvait encore rater un battement.
Elle l'aimait bien plus que de raison. Et l'avoir retrouver demeurait la plus belle chose qu'il lui soit arrivé.— Combien de temps, resterons-nous à Rome? Demanda t-elle.
— Je n'ai pas prévus de m'y attarder. Je dirais trois jours.
— Très bien. Sourit Alice.
— Tu es déjà venue en Italie?
— Oui une fois.
— Ah oui? Et quand ça?
— Il y a quatre ans. J'y ai pensé une semaine avec Léa. Ton visage était placardé partout. Et celui de ton ex-femme aussi. Votre mariage semblait fasciner la presse.
Aurelio la fixait sérieusement. Alors comme ça, elle s'était rendue en Italie sans qu'il n'en fut au courant.
— Il n'y a que la presse que ce mariage à fasciner. Avait il répondu d'un ton sévère.
— Pourquoi as-tu divorcé? Osa t-elle demandé.
Ce sujet le révulsait, parler de cet echec ne l'enchantait pas du tout.
Mais Aurelio savait qu'il ne pouvait pas y échapper. Il savait désormais tout d'Alice et elle était en droit d'en savoir autant à son sujet.
Alors après une longue expiration, il se redressa en jetant son regard émeraude vers le hublot.— Livia m'a trompé avec le mari de sa soeur. Planta t-il en sans exprimer la moindre colère.
Alice entrouvrit ses lèvres, abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre.
Comment avait-elle pu tromper un homme comme lui?
— Je ne dirai pas que ce mariage n'était pas désiré. Quand j'ai rencontré Lana, j'étais dans une période assez « instable » de ma vie. Je voyageai beaucoup, et je passais la plupart de mon temps à l'étranger notamment au Maroc, en Afrique du Sud et à Singapour. Ce fut d'ailleurs la bas que je l'ai rencontré.
— A Singapour? Demanda Alice qui l'écoutait attentivement.
Il hocha la tête.
— Je l'ai invité à embarquer avec moi dans mon jet privée après qu'elle ai raté son vol pour Rome. Et je regrette encore amèrement ce geste de bonté.
— Oh tu sais, il y a plein de choses que je regrette aussi. Le rassura Alice en lui adressant un sourire rassurant.
— Comme m'avoir laissé rentrer dans ta vie?
— Sache que je n'ai jamais exprimé le moindre regret nous concernant. Déclara t-elle avec aplomb.
Le bel italien pouvait ressentir sa sincérité il lui tendit la main pour qu'elle vienne s'asseoir sur ses genoux.
— Le petit voyant en haut indique qu'on ne peut pas détacher sa ceinture. Indiqua t-elle en pointant du doigt un voyant sur le plafond de l'avion.
— Crois moi, dans mes bras ou sur ce siège, si l'avion se crache, il n'y aura pas de grande différence. S'amusa t-il.
— Oh ! Ne jamais parler de ce genre de chose pendant le vol ! Déclara t-elle en se bouchant les oreilles.
Le visage égayé par un grand sourire, Aurelio lui tendit la main afin qu'elle le rejoigne.
Et ce fut ce qu'elle fit.Assise sur les genoux de cet homme qu'elle aimait, elle lui laissa caressa son cou, son ventre, ses cuisses...
Accepta les chastes baisés qu'il lui déposait sur sa nuque et quand elle estima qu'elle en voulait beaucoup plus, elle se tourna complètement vers Aurelio pour sceller leurs lèvres avec urgence.Le bel italien souriait plaqué contre sa bouche.
— Nous pouvons allongé les sièges et interdir l'accès aux personnels le temps qu'il nous plaira. Susurra t-il.
— Je vois que tu as l'habitude. Le taquina t-elle
— Détrompe toi. Faire l'amour dans les airs est un fantasme qui ne m'a jamais intéressé avant aujourd'hui.
— Qui te dit que nous allons le réaliser? Le nargua Alice en faisant mine de se relever.
Possessivement Aurelio l'entoura de ses bras pour la contraindre à rester près de lui.
— J'adore quand tu me résistes comme ça Alice. Murmura t-il dans le creux de son oreille en essayant de calmer cette pulsion volcanique de la faire sienne impérieusement.
Alice déposa un simple baisé sur ses lèvres avant de se relever brusquement, le privant de sa chaleur.
Elle se dirigea avec un air malicieux jusqu'à l'endroit ou se trouver les hôtesses de l'air et les joues en feux, elle échangea quelques mots avec elle.
L'une des employés s'empressa de faire coulisser la porte pour leur accorder un peu d'intimité.
Alice regagna son siège ne réalisant toujours pas qu'elle avait eu l'audace de faire ça.
Aurelio dirigeait un regard plein de désir et d'admiration pour elle.
Elle ne faisait que le surprendre et lui plaire.Sans lui laisser le temps de réaliser quoi que ce soit, il se leva à son tour et pressa sur l'un des boutons du siège d'Alice afin de l'y allonger.
Il demeura immobile un instant pour la contempler avec fascination.
Il y a encore quelques jours, il n'aurai pas espéré la revoir et encore moins la récupérer.
Elle avait fait un retour dans sa vie, et lui apportait plus de bonheur qu'il n'en aurai espéré.Comment avait-il fait pour vivre sans elle?
Comment avait il seulement cru possible de continuer sans sa présence?
— Que se passe t-il? L'interpella Alice avec impatience, le sortant de ses songes.
— J'étais en train de penser...
— Penser à quoi?
— A combien je t'aime, et combien de fois je devrais te faire l'amour pour rattraper le temps perdu. Répondit-il en capturant ses lèvres avec ardeur.
Aurelio se dirigea doucement vers le creux de son cou, pour y déposer de tendres baisés, Alice laissa quelques rires lui échapper.
Elle était tout bonnement touché par le bonheur, le vrai.
Celui qui une fois qu'il vous touche ne vous laisse pas voir la vie autrement que merveilleuse et paisible.( je le publie sans le relire, je passerai plus tard pour corriger ce qu'il faut. Bonne lecture)
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Un amour presque oublié
عاطفيةAlice est une jeune femme plus ou moins bien dans sa peau. Désespérée d'enfin trouver l'amour, le vrai, elle tombe sous le charme de son patron, un bel architecte qui ne semble pas s'intéresser à elle. Alice ne baisse pas les bras, et continue à e...