Chapitre 8- Premiers jour de cour

222 5 1
                                    


Les premiers cours se passent bien, je suis moitié au lycée moitié à l'université, c'est sympa les profs ont l'air cool et la classe aussi on est 35 quand on est au lycée donc c'est bien, après à l'université on est plus d'une centaine mais ça va. J'arrive bien à suivre et à m'organiser dans les prises de notes etc.

Après une semaine, j'ai rencontré Stella et Louis, qui sont dans la même classe que moi et on a eu quelques cours ensemble à l'université, ça a tout de suite marché entre nous, ils sont simples, sympas et " vrai".

On a un peu la même façon de travailler donc on s'entraide pour les révisions ou quoi c'est beaucoup plus sympa et convivial que de réviser tout seul.

J'ai été surpris par la mentalité, il y en a qui sont de vrais requins et qui sont dans la mentalité chacun pour soi, vous savez c'est ceux qui prennent leurs notes sur ordi en caractère 8 pour que personne ne puisse recopier.

Il y en a qui sont un peu chacun de leur côté et puis un peu comme nous trois. On sait que peut être, on ne réussira pas ensemble, mais en s'entraident on comprend et on apprend beaucoup plus vite.

Je fais attention à ne pas trop être gentille comme eu tendance à le faire en 2nd car souvent même s'ils sont gentils tu leur donnes la main, ils veulent tout le bras.

On passe des soirées ensemble, ils ont un appart dans le campus, moi il est un peu plus loin mais je préfère être plus indépendante, J'ai réussi à cacher ma timidité, je ne me suis pas trop méfié d'eux, j'ai l'habitude de me méfier de tout le monde mais c'est un tort, tout le monde ne nous fait pas du mal.

Pas comme lui.

Flash-back

Tu es si nul si faible, tu pleures comme une gamine de trois ans, regarde-toi on dirait une madeleine, regarde tes cuisses, avec ces vergeures la, tu comptes faire un régime et tes cheveux c'est de la paille sèche on pourrait l'utiliser pour balayer le sol.

Fin flashback

Pour la douleur physique j'avais réussi à la repousser, je ne pleurais plus et ne criais plus pour qu'il aille plus doucement et ça fonctionne un peu il voulait que je sois comme lui, un être sans émotions et froid.

Mais pour la douleur morale, je ne pouvais rien faire, il me dévorait ma confiance en moi au fur et à mesure des jours qui s'écoulaient.

Pour y échapper toutes ses années j'avais pris une confiance en moi pour cacher ma plus grande faiblesse, j'avais du répondant, de l'ironie. Je me foutais de tout, alors que chaque mot pesait, mais je devais garder cette carapace.

Mais tout ça c'était pour camoufler ce mal qui, quand il explosera, causera la perte de plusieurs personnes dont moi.

Oui il avait en quelque sorte réussi à me changer.

Sans que je m'en rende compte, et sans le vouloir.

Mais j'avais une rage tellement importante, que maintenant que je suis plus âgé. Si je le retrouve, j'allais l'anéantir. Pour me venger de tout le mal qui m'a fait, car se suis marquer au fer rouge, rien n'y personne ne pourra changer ça.

Depuis que j'avais reçu mon emploi du temps, j'avais réussi à casser, quelques baby-sittings et quelques cours de piano, pour me faire quelque revenue supplémentaire.

Ce soir, je devais aider deux frères jumeaux à jouer un morceau.

J'avais passé 2 heures à les entraîner, il avait 6 ans tous deux, et il était vraiment fort. Ça m'a fait du bien, ça m'a rappelé, les colonies, pendant les vacances, quand je suis animatrice.

Le Basculement Tome 1 ( 1er jet )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant