Le Basculement Tome 1 ( 1er jet )

Chapitre 12 - Peut-on faire confiance ?

Je me suis réveillé dans une pièce blanche, il y avait une odeur particulière que je déteste tant, puis ces fameux bips qui résonnent jusqu'à que tu les apprivoises.


J'étais dans un hôpital, le lieu que je déteste le plus au monde.


- Hé, salut, c'était val


- Salut, je fais quoi ici ? Dis-je d'une voix endormie.


- Tu ne te rappelles pas ? Tu es tombée quand tu as accroché tes cadres chez toi, je suis venu quand j'ai entendu du bruit et tu étais inconsciente alors j'ai appelé les pompiers.


- Ah oui, ça me revient merci, mais tu es resté longtemps ?


- Ça fait deux jours que tu dors.


- Quoi ? Je dis stupéfaite.


Je voulus me lever, mais un cri de douleur me vint.


- Ne bouge pas, tu t'es cassé la cheville.


- Il faut que je parte au ski demain.


Il rigole, je le regarde en levant les sourcils en l'accusant du regard.


- Tu penses vraiment que tu pourrais y aller, tu dois rester allongée 1 semaine et après 1 mois et demi de convalescence avec une petite attelle.


- Bien sûr, tu crois vraiment que je vais rester sagement allongée à ne rien faire pendant 1 semaine ?


Une infirmière arriva et demanda à Val de sortir.


- Merci val


- De rien miss acrobate, je souris



L'infirmière me demande comment c'est arrivé et je lui dis que je n'avais pas fait attention en niant le fait que j'ai eu un vertige, je ne voulais pas faire des examens et je voulais sortir d'ici le plus vite possible.




Flash-back :


C'était le dernier jour qu'il me retenait, il me détacha et je pensais qu'il allait me laisser partir mais non il m'attrapa et me viola, j'etait vierge et j'avais 14 ans il me faisait tellement mal et je ne comprenais pas ce qui se passé alors mon corps se mis en mode off, je ne bougeais plus, je voyais juste sa tête allait et venir avec de la sueur sur son visage et un sourire pervers sur ces lèvres, jamais je n'arriverais à enlever cette image de ma tête.


Après avoir fait ce qu'il voulait faire, il m'avait déposé en plein milieu de la route, une dame m'avait emmené à l'hôpital, encore un foutu hôpital, je déteste, cet endroit, il te dise que tu es en sécurité, mais c'est faux, comment il explique qu'une petite de 14 ans s'est faite kidnappée sous leurs yeux.


L'infirmière qui était avec moi me parlait avec une douce voix, mais je ne voulais pas de sa pitié, je voulais retourner chez moi et oublier tout ça alors la seule chose que je lui dis était que personne ne devait savoir surtout pas mes parents, elle m'avait fait jurer de ne rien dire à personne, elle avait juste inscrit que j'avais des hématomes avec une déchirure et que je ne pouvais plus avoir d'enfant. Mais seulement les médecins qui demandaient pouvaient avoir ce dossier médical.


Parce que oui, ce porc m'avait enlevé la possibilité de fonder une famille.


Pour expliquer mon passage à l'hôpital, l'infirmière avait écrit sur mon dossier que j'ai eu une crise d'appendicite et que j'avais passé les vacances à l'hôpital. Ce qui n'est pas complètement faux.


Bon la vérité, c'est qu'un jour après mon arrivée dans cette colonie, j'ai une crise d'appendicite, je me suis faites opérer en urgence puis mon grand-père le sauveur, m'avais récupéré ou plutôt kidnappé en jouant le rôle du papi parfait qui s'inquiète pour son hirondelle.


Il a toujours eu une facilité à se servir des gens.


Après m'avoir kidnappé, il m'a séquestré pendant deux semaines, puis m'a abandonné comme un déchet à 50 km du camp de vacances.


J'étais revenu chez moi avec l'infirmière qui s'était occupée de moi et elle m'avait promis de ne jamais révéler la vérité à quiconque.


Je n'oublierai jamais son geste.


Fin flash-back


J'avais appelé ma mère en lui disant que je ne pouvais pas venir vu mon état. Elle voulait venir me voir, mais je lui ai dit que tout allait bien et que Louis et Stella allaient m'aider. Bon, c'est faux vu qu'ils partent chacun chez leurs parents la première semaine, mais ce n'est pas grave.






....










Ça fait 5 jours que je suis à l'hôpital et tous les jours Val vient me voir, je le connais à peine mais il a l'air bien je ne sais pas pourquoi il s'intéresse à moi.



Depuis que je suis unijambiste, chaque déplacement est une épreuve du combattant en plus, je n'ai aucune force dans les bras donc avec les béquilles, c'est génial.


Première étape prendre un taxi bon, j'étais longue pour l'installation, mais après ça, j'ai eu au moins 10 messages et 20 appels en absence entre Romy, Nina, Fleur, Stella, Louis et j'en passe pendant le trajet je leur réponds tout avant d'arriver devant mon immeuble.



J'ai pris l'ascenseur heureusement, il n'est pas en panne ou sinon je crois que j'aurais pris 1 h a monté mes 3 étages.


Arrivé à ma porte, je me rendis compte que vu que j'étais inconsciente, donc je n'ai pas fermé ma porte.


- Quelle perspicacité Elsa je me dis à moi-même.


Bon plus qu'à aller encore embêter Val.


Je toque après deux minutes, il ouvre.


- Ben qu'est ce que tu fais ici ?


- Coucou, je veux rentrer chez moi, mais je n'ai pas les clés donc...


- Tu aurais dû m'appeler, je serais venu te chercher.


- T'es trop mignon, mais là, j'aurais vraiment besoin d'aller a mon appart.


Envie pressante, je dis.


- Ah oui pardon. Il m'ouvrit, je courus presque aux toilettes, non-rectification, je sautai à cloche pied.


Après avoir fini mes petites affaires, je rejoins Val dans mon salon.


- Bon, j'ai rangé ce que tu avais laissé, pour pas que tu te casses la gueule, vu ton habilité. Il dit en rigolant.