CHAPITRE SIX

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Je remets mon voile correctement après mettre regarder dans le miroir. Je n'ai pas envie de me marier à cette homme.

— Jihane descendez, nous appelle Khelti Keltoum.

Je descends toute tremblantes. Je dois aller à la mairie avec Imrân. Ils vont nous attendre avec du lait et des dattes. C'est la tradition qui le veut.

Je descends et monte à l'arrière de la voiture avec Imrân. La personne qui conduit m'est inconnu.

— Ton père m'a dit que tu voulais continuer tes études à l'université, commence t-il froidement sans me regarder.

Je l'examine attentivement pour voir si il sera pour ou contre. Je reçois très vite ma réponse car il continue :

— Tu peux toujours courir. Je veux que ma femme soit à la maison à chaque fois que je rentre.

Il ricane en regardant à l'avant. Il est complètement taré. Au secours laissez moi sortir d'ici !

— Si tu pouvais m'attendre à la maison avec atay ce serait bien aussi, il rit à nouveau. Fayssal, elle te fait ça ta femme non.

« Fayssal » hoche la tête en rigolant. C'est quel genre de fous ceux-là ?

— Je veux continuer mes études ! J'ai postulé en école de médecine et...

— Est-ce que j'ai demandé ton avis ?! Khlass ! J'en ai rien à foutre de ton école de médecine moi ! Tu fais ce que je te dis c'est tout !

J'ai sursauté et me suis collée à la porte rester le plus éloigné de lui. La voiture s'arrête et j'affiche un sourire faux. Imrân fait le tour de la voiture et vient m'ouvrir la porte.

Jihane arrive avec un plateau où sont posés des dattes et deux verres de lait. Je retire le noyau de la datte et lui mets devant la bouche pour qu'il la mange. Il fait de même avec moi et me fait boire du lait.

Amel et la petite Islem nous ramène les alliances que l'on met l'un à l'autre. Je regarde les deux bagues à mon annulaire gauche avec dégoût.

Ce doigt a une veine directement lié au cœur. Je porte deux alliances qui ne sont même pas de l'homme que j'aime...

—Slaa w slam 3la rassoul allah, la jah illa jah sidna mohamed, w allah m3ah jah al3ali, entonnent les femmes présentes suivie de zhaghrite(youyou).(Prières et Salut sur le messager d'Allah. Il n' y a de grandeur et de Majesté que celles de notre Prophète Mohamed. Allah, Soit avec celui qui a la Grandeur et la Majesté Suprême.)

Je n'écoute que d'une oreille. J'ai toujours imaginé mon mariage, je n'ai jamais imaginé qu'un jour ce serait avec un homme que je déteste.

On entre dans la mairie sous la daka l'marrakchia(média). Tout danse et chante, au moins ce mariage fait des heureux. Khelti Keltoum s'approche et nous attache des drapeaux du Maroc sur le dos cette folle.

Je souris quand même mais mon sourire disparaît en voyant Adel. Son regard emplit de tristesse est posé sur moi.

On arrive devant le maire moi avec difficulté à cause de ma robe. Il fait son bla-bla. Je réponds oui quand je dois répondre oui et on est attendu par le daka l'marrakchia à la sortie. Tout le monde crie, danse, chante et je me laisse prendre dans l'euphorie des invités.

Je remonte dans la voiture avec Imrân cette fois Jihane et Ilyan sont là eux aussi. On se dirige vers la maison des parents d'Imrân pour accomplir le mariage religieux.







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Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant