CHAPITRE DIX-SEPT

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— Lamisse tu devrais vraiment pas faire ça...

Je tourne ma paille dans mon verre Starbucks. Elle a tellement raison...

— Oui je sais Ayline mais faut que tu comprennes que Adel c'est mon bonheur.

— Lamisse c'est hram ce que tu fais, ajoute Jihane.

Je soupire et bois une gorgée de ma boisson. J'aurais jamais dû leur dire pour ma fugue avec Adel.

— Tu veux tuer ta mère c'est ça ? Son fils meurt, sa fille disparaît, continue Jihane. Non non Khelti elle va mourrir de faqsa(folie).

— Jihane...

Elle m'attrape les mains le visage sérieux. Je sais qu'elle veut mon bien parce qu'on est comme des sœurs mais sa réponse est en partie dû à de l'égoïsme... J'aime Adel... Enfin je crois...

— Lamissouna tu sais que je t'aime. Tu sais que je te suis dans tes décisions. Là c'est des conneries w'Allah.

— Mais non ça va aller Jihane. Fais moi confiance un peu.

Elle s'adosse à sa chaise en secouant la tête. Ayline soupire et marmonne des choses incompréhensibles.

— Aller c'est bon ma petite turquette je sais que je vais te manquer.

Elle rigole et me donne un coup dans le bras.

— Wesh fais pas des bails comme ça !

On continue de discuter et de rigoler. Je paye après de nombreuses protestations et on va faire notre shopping.

Je passe une magnifique journée avec mes deux meilleures shab.

Je rentre à la maison tranquillement et vais mettre mes affaires dans ma valise. Valise que je cache.

Je descends préparer à manger comme à chaque fois et prépare la atay de Imrân qui rentre bientôt.

Demain c'est le jour J. Je pars avec Adel. Je suis quand même triste de partir et de laisser les gens que j'aime derrière moi.

En plus ma relation avec Imrân c'est améliorer. Je le déteste plus autant que la première fois.

— Lamisse ana jit ! (Je suis venu)

Je souris et remue ma casserole. Je l'oublierais pas Imrân c'est sûr. Il entre dans la cuisine et m'embrasse le crâne.

— Ça va ?

— Hamdoulilah et toi ?

— Ça va

Je lui verse son atay. Le dernier que je lui ferai... Je termine de faire à manger toujours sous ses yeux.

— Tu fais quoi demain ?

Sa question me prend de court. Il ne me demande jamais ce que je compte faire le lendemain.

— Rien, je vais rester à la maison...

Menteuse. Je stresse, il ne doit pas voir que je mens sinon je suis foutue. Je le vois hocher la tête.

Je prends deux assiette et nous sers à manger. Je mange en face de lui en silence. Je sais pas trop quoi lui dire.

— Je pars un peu plus tôt demain

J'hoche simplement la tête et continue de manger.

— Je te prépare quelques choses pour manger à midi.

— Non tkt pas emirti je rentrerai à midi.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant