CHAPITRE QUARANTE-CINQ

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— Alors comment vous allez appeler ce petit bout de choux ?

— Ejaz Jamel ******

— Ejaz ? Je n'avais encore jamais entendu ce prénom.

Je rigole et Imrân sourit en repensant au jour ou on a cherché ce prénom.

— Ça signifie étonnement et plein de miracles.

— C'est très joli.

Elle sort et Imrân fait de même. Il doit aller le déclarer à la mairie. Je prends mon fils et lui embrasse le front.

— Ejaz mon bébé... Mon petit miracle...

Après quelques heures ma famille vient me rendre visite. Soan prend son nouveau neveu et le regarde attentivement enfin son prénom.

— Wesh c'est quoi ce blase ?! Ejaz Jamel ?!

— Ça veut dire étonnement et plein de miracles. Jamel c'est le masculin de Jamila. Et arrête de dire wesh devant mes garçons yal hmar !

Mon frère me regarde outré et Imrân rigole.

— Donc si vous étiez congolais vous l'auriez appelé Miracle ?!

Je me frappe le front à l'aide de ma main. Qu'il est con mon frère mais qu'il est con.

— Arrête d'être raciste. Déjà tu viens sans cadeau et en plus tu critiques le prénom de mon bébé ?

Ma mère le tape derrière la tête sous les rires de Anwar. Mon premier garçon vient se coucher à côté de moi et je lui caresse les cheveux.

— T'était sage ?

— Oui ! Zeda elle m'a fait des memen

— Msemen wouldi

Il hoche la tête et se couche sur ma poitrine. Ma mère me pose plein de questions sur mon accouchement etc...

Je passe un bon moment avec ma famille. Ejaz passe de bras en bras et finit par dormir. Anwar c'est lui aussi endormi et tout le monde finit par s'en aller.

— J'ai une bonne nouvelle hbiba !

Imrân vient se poser à côté de moi et me caresse la joue.

— Anwar est officiellement notre fils aux yeux de la lois. J'ai eu la lettre en allant à la maison !

Un énorme sourire s'affiche sur mon visage. Je n'aurais pas pu être plus heureuse qu'aujourd'hui.

Je m'endors dans ses bras et suis réveillé par les pleures d'Ejaz. J'appelle une sage-femme et elle vient m'aider pour l'halètement.

Ejaz finit par s'endormir et je fais de même.

****

Je ferme mon sac de maternité et Imrân prend le cosy de Ejaz. Je prends la main d'Anwar et on va à la maison.

On pose tout dans la maison et je vais me poser dans le canapé avec mes trois hommes.

— Tu veux toujours aller vivre au Maroc ?

— Oui !!

Imrân va chercher son ordinateur et me montre une magnifique maison.

— On part quand tu veux !

— Mais et ton travail ?

Il sourit et me montre un autre onglet avec un mail de son père. Ça parle de changement de siège et de trucs bizarres comme ça.

Je lui saute dans les bras, tout en faisant attention à Ejaz.

— Je t'aime je t'aime je t'aime !

Il rigole et m'embrasse la joue. Je commence à sauter dans les sens et je descends dans la cave en courant pour prendre des cartons.

— T'es pressé toi !

Il est mort de rire pendant que je monte mettre les premiers trucs dans les cartons. Je range tous les vêtements d'hiver. On est au mois de mai donc tfaçon on aura plus besoin de ça.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant