CHAPITRE VINGT-NEUF

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Je passe ma main sur mon visage et vais dans la salle de bain pour faire mes ablutions et prier.

Une fois ma prière faite et mon Coran fermé je vais dans la cuisine où ma mère prépare le ftor(petit déjeuner)

— Sbah al kheir mama (bon matin, bonjour)

— Sbah an nour benti ! (Matin illuminé) T'as bien dormi ?

Je hoche la tête et lui embrasse la joue. Je suis fatiguée mais bon.

Je sors le pain du four et le pose sur le plan de travail. Je sors la confiture, le fromage,le beurre et le Nutella.

Mon frère entre dans la cuisine avec sa grosse tête de gars mi éveillé mi endormi. Il embrasse ma mère sur le front et me donne une tape derrière la tête.

Je grogne de mécontentement et le laisse se faire réprimander par ma mère.

— Kheli Khtek ! (Laisse ta sœur)

— Squatteuse va !

Je le regarde outrer et ma mère l'engueule. Il est culotté lui !

— Tu parle mais t'es même pas marié le kho

Il lève les yeux au ciel et va dans le salon.

— Benti ?

— Oui mama, dis-je en mettant les verres sur le plateau.

— Mghet lajhich hand rajlek ? (Tu vas pas retourner chez ton mari)

Je soupire et fais comme si je n'avais rien entendu. Je prends le plateau avec la confiture etc et les poses sur la table du salon.

— Lamisse ! Rani ken hdar mhk ! (Je suis entrain de parler avec toi !)

— Ma' s'il te plaît...

Elle soupire et on prend tous le petit-déjeuner. Ma mère n'insiste pas plus à ce sujet. Mon père ne dit rien aillant peur que j'arrête de lui parler. Soan ? Eh bien il s'en fiche complètement.

Une fois terminé je débarrasse la table et vais m'habiller pour sortir marcher un peu.

Je claque la porte de l'appartement et descends rapidement les escaliers.

Je marche tranquillement et passer devant chez moi. J'accélère le pas et décide d'aller au cimetière à pied.

30 minutes de marche... Je sais pas dans quoi je m'embarque.

— Franchement Lamisse t'aurais jamais dû te marier. C'est un peu bête de ta part quoi.

Je continue à parler toute seule pendant quelques minutes. On dirait vraiment une attardée c'est abusé.

Je regarde mon téléphone. 10h48. Le chemin est long franchement.

Je continue mon chemin mais j'ai l'impression qu'on me suit. Je vais crier.

J'accélère le pas et sort de la ruelle dans laquelle j'étais rentré. Ya Rabi je vais mourrir. À tout moment je me fais kidnapper.

Je sens une main m'agripper le poignet et croise un regard marron.

— C'est toi et moi maintenant.

Il me plante une seringue dans le coup et je m'endors dans ses bras. Je crois que c'est la fin pour moi...

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant