CHAPITRE QUARANTE-TROIS

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— Il s'est marié Lamisse...

Je la regarde abasourdie. Ilyan c'est marié ?! Je regarde Jihane et la prends dans mes bras. Meskina(la pauvre)...

— Je vais rester seule pour toujours...

— C'est un mal pour un bien hbiba... Si Dieu a décidé que c'était pas ton mektoub et bah t'auras un autre homme mille fois mieux.

— Mais c'est ton frère ?

Je ricane et essuie ses larmes. Ilyan c'est marié et je ke sais même pas. Il a beaucoup d'audace celui-là !

— Frère qui a disparu volontairement et qui m'a caché son mariage.

Elle me sourit tristement. Je nous ramène un peu de glace et on regarde « À tout les garçons que j'ai aimé ». À notre grand âge là, on abuse franchement.

Ok regarde seulement le premier parce que Imrân et Anwar reviennent de chez le coiffeur.

— Waaaa il est beau mon bébé.

— Merci emirti

Je le dévisage et Jihane éclate de rire. Anwar court vers moi et je le prends dans mes bras.

— Je parlais de Anwar. Toi t'es passable.

— Chu bg moi !

J'éclate de rire en voyant le visage de Anwar.

— Oui t'es trop un beau gosse wouldi.

Jihane finit par nous quitté et on passe à table. Je pense à Ilyan et qui pourrait bien être sa femme.

Je décide de l'appeler et lui propose de venir le lendemain. Il accepte et je me tourne vers Imrân.

— J'en ai marre d'Ilyan ! Il s'est marié et il nous a même pas invité !

— Wesh d'où ?

Anwar commence à répéter des wesh en boucle. Je donne une tape derrière la tête à Imrân et Anwar éclate de rire.

— C'est pas la rue ici ! Parlez bien sous mon toit ou vous déguerpissez !

— Comme tu veux ma cous' !

Je soupire et lance un regard noir à Imrân.

— Ouais ma cous !

Anwar commence à faire des yo yo en dansant.

— Imrân tu te débrouilleras quand ça va devenir un gros Lacoste TN bien irrespectueux, bien vulgaire. N'essaye même pas de me dire ton fils pas ton fils.

— Je peux l'habiller en Lacoste TN, dit elle en mettant ses demain devant moi. S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît !

Je secoue la tête en rigolant face à la tête de Anwar qui ne comprend pas pourquoi son père me supplie limite à genoux.

— Si tu veux. Un jour ou l'autre il le deviendra donc...

Je débarrasse la table et commence à faire la vaisselle. Imrân me prend le savon et l'éponge des mains et me dit qu'il le fait.

— Mama dodo...

Je prends mon fils dans mes bras et le monte jusqu'à sa chambre. Il n'a pas refait de cauchemar depuis la dernière fois.

Je lui fais des bisous sur ses petites joues, sur son nez et sur le front.

— Bonne nuit mon bébé...

J'éteins la lumière et allume sa petite veilleuse. Je ferme la porte de la chambre et redescends dans le salon.

Imrân a finit la vaisselle et est maintenant posé sur le canapé. Je vais m'assoir à côté de lui et il s'allonge sur mes cuisses pendant que je lui caresse les cheveux...

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant