Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir

CHAPITRE TRENTE-SIX

Imrân

On frappe à la porte et Lamisse va ouvrir.

— Lamisse

J'entends quelques que choses qui tombe lourdement sur le sol. J'accours vers l'entrée et vois ma femme effondrée au sol.

Un homme est accroupi à côté d'elle et je m'approche rapidement pour le repousser. Je comprends rapidement la cause du malaise de ma femme quand je vois que c'est Ilyan ?!

Starf'Allah... Il était morte...

— Ilyan ?! Comment c'est possible ?!

Il me regarde et affiche un sourire désolé. Je porte Lamisse et l'allonge sur le canapé. Ilyan entre et je vais chercher du parfum pour la réveillé.

Je redescends et vais lui faire sentir le parfum. Elle se réveille et me regarde.

— Imrân j'ai fait un rêve où j'allais ouvrir la porte et j'ai vu Ilyan.

— Lamisse, l'appelle son frère.

— Imrân je l'entends m'appeler !

Ses yeux reflète de la panique. Je la regarde et lui fait signe de se tourner pour regarder.

— Je vais tout vous expliquer.

Ilyan

Flashback :

— Je partirai pas sans toi, dis-je avant de tirer.

Lamisse court vers moi et retire son voile pour le mettre sur ma plaie.

— Ilyan me laisse pas. T'as pas le droit. W'allah t'as pas le droit.

J'entends Imrân qui appelle l'ambulance.

— Lamisse... Je t'aime khti(ma sœur), dis-je difficilement. Touche là encore sale hmar et je viendrai te hanté, m'écrié-je en m'adressant à Imrân.

J'entends les sirènes de l'ambulance s'approchée. Les ambulanciers m'embarquent et il m'emmène en salle d'opération.

— Même si je ne meurs pas dites leur que je suis mort, dis-je doucement.

— Pardon ?

— Vous direz à ma famille que je suis mort !

Le médecin hoche simplement la tête et m'endors.

J'ouvre les yeux et vois que je suis dans une chambre de l'hôpital. Ils doivent pas savoir que je suis toujours en vie. Si je suis mort ils ne seront pas atteint par mes conneries.

Fin du Flashback

Lamisse me regarde très mal mais finit par me serrer dans ses bras. Ma sœur c'est ma princesse à part ma mère y'a personne qui est au dessus.

— Je suis désolé Lamissouna...

Elle m'embrasse la joue et reste dans mes bras. J'entends des petits cris d'enfants. Lamisse allait se lever mais Imrân lui dit qu'il y va.

— Vous avez un enfant ?

— Oui Anwar, on est en pleine procédure d'adoption.

Oh ils peuvent pas avoir d'enfants... Je la regarde quelques secondes avant de lui faire un sourire compatissant.

— Je suis désolée d'apprendre que vous pouvez pas avoir d'enfants...

— Astaghfirou'Allah ! Bien sûr que si ! Bhid char !(éloigne le mal)

Je me mords la lèvre gêné. Elle me tape dans le dos pour me montrer que c'est rien. Tandis que je lui pince la joue et elle me fusil du regard.

Imrân redescend avec leur petit Anwar et sa sœur Islem. Anwar tant les bras vers Lamisse et pose ses petites mains sur son visage.

— Ma' faim...

Elle le regarde attendrie et se lève pour le nourrir. Islem me sourit et je lui souris en retour. Elle est vraiment chou cette petite.

Ma sœur revient parmi nous et je regarde Anwar de plus près. C'est un petit brun aux cheveux bouclés, ses yeux sont marrons. Il a des petites joues rebondit qui donne envie de le manger. Il est trop mignon