CHAPITRE TRENTE

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J'ouvre les yeux et l'obscurité de la pièce m'accueille. Je me redresse et sens que je suis sur un lit.

Je me lève du lit. J'ai l'impression que je vais m'évanouir. Mes vêtements n'ont pas été changé. Mon sac est posé sur la commode.

Je fouille dedans pour trouver mon téléphone. Je l'allume et vois qu'il est 21h41 et qu'on est toujours le même jour.

Je sors de la chambre sans faire de bruit et descends les escaliers. Je ne sais pas ou je suis mais ça me fait peur.

Je trouve la cuisine et me sers un verre d'eau. Je ferme les yeux. Je me sens vraiment pas bien.

— Fiqti emirti ? (tu t'es réveillé ma princesse)

Je me tourne et croise le regard de Imrân. Il affiche un sourire en coin et s'approche doucement de moi.

— Tu m'as manqué emirti...

Je lui lance un regard noir et m'éloigne de lui. Je me retrouve bloqué entre lui et le lavabo. Il m'attrape le menton et plonge son regard dans le mien.

— Où est ce qu'on est ?

Son téléphone sonne et il répond sans prendre en compte ma question.

— Salam Khelti ça va ?

Il marque une pose avec de reprendre :

— Ble met khefi keyna mhaya... (Pas besoin d'avoir peur elle est avec moi)

Il me regarde en souriant et en me caressant la joue.

— Non non on a décidé de prendre des petites vacances elle et moi pour faire apaiser les tensions.

Il rigole et finit par raccrocher. Je lui lance un regard mauvais et il me fait un clin d'œil.

— Pour répondre à ta question nour aynya(la lumière de mes yeux sah c'est comme la prunelle de mes yeux)

Il rigole comme si il avait dit quelques choses de drôle. 

— Je répondrais pas à ta question.

Je le dévisage pendant qu'il rigole de bon cœur. Je me suis vraiment faite arnaqué sur la marchandise. Ce gars est vraiment perturbé.

Je sens une douleur dans le bas ventre et quelques choses couler entre mes jambes. Merde merde merde...

— Imrân !

Il me regarde attentivement et reste figé sur le sol. Son visage affiche de la panique. Ses yeux expriment la peur et la détresse rencontrent les miens remplis de larmes.

— Il faut qu'on aille à l'hôpital Lamisse.

— Imrân...

Il me prend par la main mais finit par me prendre dans ses bras et se diriger vers une voiture qui n'est pas la sienne. Lamisse c'est clairement pas le moment !

Imrân roulent rapidement vers l'hôpital mais je sais que c'est déjà trop tard... Les larmes coulent à flot.

On arrive à l'hôpital. Il me porte et court à l'intérieur de l'hôpital.

— Mousahida hfekoum (de l'aide s'il vous plaît), crit Imrân désespérément.

Des infirmières arrivent rapidement et demande à Imrân de me déposer sur le lit.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant